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UNE P'TITE FAMILLE A BOSTON
31 mai 2016

Une grande première: Ma Babyshower!

MA BABYSHOWER à l'américaine!

Avant de rentrer dans le vif du sujet, et raconter comment j’ai vécu la naissance de notre deuxième enfant ici aux USA, je ferais une petite digression en parlant de la Babyshower qui est un peu l’avant-propos de l’arrivée de bébé, en révélant aussi les petits secrets de sa préparation ^^

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LE CONCEPT DE LA BABYSHOWER

Déjà pour ceux qui ne connaissent pas le concept…

La Babyshower c’est quoi ?

C’est une tradition américaine qui consiste à organiser une fête entre copines avant l’arrivée de bébé. (Un peu sur le même principe qu’un enterrement de vie de jeunes filles ou de garçon avant le mariage, qui est cependant beaucoup plus courant en France que la Babyshower).

La tradition américaine veut que cette fête soit célébrer pour l’arrivée d’un premier bébé. Je dirais donc que l’idée de cette fête est « d’enterrer » sa vie de couple sans enfants au même titre que pour un EVGF, l’idée est « d’enterrer » sa vie de jeune fille célibataire. Cette fête annonce donc le changement de rythme de vie qui attend la future maman.  

Quand est-t-elle célébrée ?

Quand bébé ne tarde plus trop à arriver, et que les risques de fausses couches sont à leur minimum, donc vers la fin de grossesse mais pas trop avancée non plus afin que la future maman puisse avoir suffisamment d’énergie au cours de la fête. Donc plutôt vers le 7ème /8ème mois de grossesse.

Qui organise la fête ?

Encore une fois, la tradition américaine voudrait que ce soit les copines qui se chargent de toute l’organisation (préparation du buffet avec décoration et cuisine, jeux, cadeaux en rapport avec le contexte bien entendu…). Tout doit-être une surprise pour la future maman comme lors d’un EVJF pour la future mariée, qui n’est pas censé être tenue au courant de ce qu’il se passe.

Comment se déroule la fête ?

Les filles se rassemblent souvent chez l’une d’entre elle, autour d’un buffet (salé ou sucré au choix selon l’heure de la fête), où elles papotent et préparent des jeux et des activités drôles sur le thème de la maternité, et les bébés bien sûr et avec la future maman au centre d’intérêt. La fête ne se déroule qu’entre filles, les hommes, le futur papa y compris, ne se pas conviés à la fête.

 


MA BABYSHOWER

J’ai un peu dérogé à la tradition sur plusieurs points. Le premier point étant celui de faire ma babyshower pour un second bébé. La raison principale est que le contexte a fait qu’une babyshower s’imposait pour cette grossesse sachant que nous étions aux USA où la babyshower est, comme je l’ai dit une tradition, d’autant plus que je n’en avais pas faite pour ma première grossesse. Pour ma première grossesse, étant en France, je n’avais absolument pas pensé à faire une babyshower, mes amies non plus, car ce n’est tout simplement pas encore si répandue qu’aux USA. Le deuxième point que je n’ai pas non plus tellement respecté est l’organisateur de la fête qui s’est avéré être personne d’autre que moi-même. Encore un point qui a paru un peu étrange aux yeux des américaines (et qui apparemment se fait bien plus en France lorsque les babyshowers ont lieu). La raison me semble évidente, en effet, lorsque l’on s’installe dans un pays, on peut difficilement espérer avoir rassemblé un bon groupe de bonnes copines au bout de si peu de temps (9 mois seulement), et attendre qu’elles organisent une telle fête pour soi. Et puis, je me suis dit que ça serait justement l’occasion de permettre à chacune de faire connaissance et de passer un bon moment. J’ai donc convié toutes les filles avec qui j’avais bien sympathisé depuis mon installation aux USA (il y avait donc des françaises, une américaine et une brésilienne). Finalement, l’avantage c’est que ma babyshower était exactement à mon goût puisque c’est moi qui ai tout organisé ;-) Enfin le troisième et dernier point que je n’ai pas respecté est le moment que j’ai choisi pour faire ma babyshower. J’étais plutôt dans le début de mon 9ème mois de grossesse. La raison c’est que je me suis tout simplement réveillée un peu tard lorsque je me suis dit « finalement ça ne serait pas une si mauvaise idée d’organiser une petite babyshower », mais comme on dit « mieux vaut tard que jamais » ! (En France, pour le peu de babyshower qui se célèbrent, certaines se font parfois même après la naissance du bébé par pure superstition).

Il faut savoir que je me suis un peu « documentée » sur le sujet avant de me lancer dans l’organisation de la fête même si j’avais une petite idée de comment se passaient les choses (merci tous les films américains que j’ai pu regarder qui en font allusion), je voulais que ma fête soit la plus « américaine » possible tant qu’à faire ! C’est d’ailleurs là, que j’ai appris qu’il ne fallait pas seulement prévoir un petit buffet pour se régaler mais préparer des petits jeux autour du sujet concerné. J’ai pu voir qu’il y avait aussi souvent un vrai parti pris sur la décoration. Alors je me suis lancée !

 

La décoration :

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  • Le thème

J’ai vu que la plupart des buffets étaient décorés autour d’un thème précis. J’étais tenté de faire un thème bleu, blanc rouge en rappel aux deux drapeaux qui nous lient, le nôtre, Français et celui de notre pays d’accueil, les États-Unis. Puis ne sachant pas tellement dans quel magasin, je pourrais trouver tous les éléments de déco et ne sachant pas si je trouverais facilement des choses sur ce thème, j’ai choisi un thème simple sur deux couleurs : le turquoise et blanc (décoration au plus simple pour un futur petit boy).

Ensuite comme à mon habitude, j’ai fait un petit croquis de mon buffet pour savoir ou mettre, quoi mettre, quoi faire...Bref un plan pour m’organiser à l’avance ! J’avais déjà fait ça pour le buffet d’anniversaire des un de Nolan, et ça m’avait permis d’être assez efficace, d’éviter de prévoir trop, d’acheter des choses qu’au final je n’aurai pas utilisé.  Il ne me manquait plus qu’à « trouver » le bon lieu, celui où il y aurait les éléments qui me seraient utiles à la décoration, à la présentation de mes petites préparations… Après il faut tout de même savoir s’adapter car malheureusement sur place parfois on ne trouve pas toujours exactement ce qu’on cherche, le plat à la bonne taille, le contenant avec la forme qu’on s’imagine… ça demande quelque petites modifications et réajustement mais c’est toujours plus simple quand même de partir avec une base de ce que l’on veut en tête.  

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  • Où trouver les éléments de déco ?

J’ai trouvé l’ensemble de tous les éléments déco dans un magasin appelé « party city ». L’avantage c’est qu’il y a pas mal de choix car le magasin est vraiment spécialisé dans la vente d’objets pour les événements comme EVG (Enterrement de Vie de Garçon), EVJF (Enterrement de Vie de Jeune Fille), baptême, babyshower, Halloween,… Et on trouve pas mal de choses (déguisements, décoration pour table, sucreries…) et souvent par thème de couleurs (du coup c‘était assez simple de trouver toute la déco avec le thème que j’avais choisi). En revanche, le prix est assez élevé. J’ai su (un peu tard malheureusement) qu’on pouvait trouver certains petits accessoires comme des petites verrines ou des petites cuillères en plastique pour pas cher dans un magasin appelé « Dollar Tree ». C’était raté pour cette fois mais bon à savoir pour une prochaine.

 

La cuisine :

Bien entendu, mon croquis ne m’avait pas servi exclusivement à prévoir ma déco mais aussi à prévoir ce que je souhaiterais offrir à déguster (sachant que j’étais parti sur un goûter donc un buffet sucré). J’ai d’ailleurs pu tout de suite, évaluer l’ampleur des choses à préparer, et élaborer une liste des choses à faire, puis les intégrer dans un planning, et faire en sorte qu’il soit le plus « réaliste » possible (j’étais consciente de ne pas être une machine et qu’il me serait impossible de faire seule tous les plats et le reste le dernier jour) ! Il m’a bien fallu d’ailleurs une semaine pour tout faire toute seule ! Le plus difficile était de ne pas réserver le plus de choses à faire la veille, sachant bien entendu que je devrais me confronter au problème de la conservation des produits si je décidais de m’y prendre à l’avance. Il fallait donc trouver un équilibre et prévoir dans mes préparations, certaines choses pouvant se conserver sans problème quelques jours à l’avance et quelques autres que je puisse faire au dernier moment. Mais le moins possible à faire au dernier moment, car en cas de mauvaise gestion de son temps, il est toujours important de se prévoir une petite marge de manœuvre pour ne pas se laisser rattraper par le temps ! Bien entendu, dans mon planning, je devais donc TOUT prévoir et pas uniquement le temps réserver à la cuisine mais aussi celui pour l’élaboration des jeux, de la mise en place de la déco… J’y reviendrais donc plus tard en dévoilant le planning que je m’étais imposé pour la semaine.

Globalement, cela était un vrai challenge pour moi, car je n’avais jamais jusque-là, fais moi-même la moitié des préparations que je prévoyais, tels que le muffin ou la meringue, qui faut que l’avoue, pour la meringue du moins, la préparation est compliqué car assez technique, et il faut pouvoir prévoir un essai en cas de loupé, donc du temps supplémentaire! Des décorations en pâte à sucre, j’en avais en revanche déjà faites pour le gâteau de Nolan pour son premier anniversaire, mais je savais justement que cela prenait beaucoup de temps (je me rappelais avoir mis pas loin de 5h à modeler le petit Mickey en pâte à sucre : Rien que ça !).

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  • Les meringues :

A la base, j’espérais davantage obtenir un résultat plus proche de la meringue Française qui semble plus craquante et plus sèche que la meringue Italienne, et qui était donc plus adaptée aux formes que je souhaitais obtenir. Finalement, sans tellement faire attention, j’ai suivi une recette de meringue à l’Italienne (qui semble d’ailleurs plus complexe). Je n’ai donc pas pu obtenir la forme que je souhaitais, mais finalement j’ai obtenu une texture assez jolie, plutôt nacrée et un goût plutôt fondant. Finalement, je n’étais pas si déçue du résultat. Pour la cuisson et obtenir un aspect corquant en surface et fondant à l'intérieur, j'ai pas mal diminué le temps de cuisson indiqué dans la recette (15min au four à basse température était suffisant mais je pense que c'est le point qu'il faut vraiment adapté selon son four mais aussi selon la taille donnée à ses meringues. Plus elles seront petites, plus elles auront tendance à cuir rapidement).

Voici la recette que j’ai suivie : http://www.750g.com/meringue-francaise-r1834.htm

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  • Les muffins

Pour les muffins, j’ai choisi une recette simple et rapide. J’ai doublé les doses pour être sûr de pouvoir remplir mon plateau de muffins. Et j’ai aussi augmenté la dose de bananes et chocolat pour plus de goût !

Voici la recette que j’ai suivie : http://cuisine.journaldesfemmes.com/recette/351423-muffins-a-la-banane-et-pepites-de-chocolat

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  • Le gâteau au chocolat et sa décoration en pâte à sucre

Le gâteau au chocolat a gentiment été préparé par mon mari et la pâte à sucre faite maison aussi. Il a également suivi une recette sur internet, je ne saurai pas dire laquelle. En revanche, comme je l’explique plus loin, nous avons eu quelques problèmes avec la pâte qui ne cessait de s’effriter. En effet, mon mari l’avait faite la veille du modelage, et malgré avoir respecté toutes les règles de conservation (recouverte pour la protéger de l’air, et la protéger de la lumière), la texture était quasiment impossible à travailler, et j’ai eu un mal de chien à faire ces petits chaussons. Je pense avoir compris le problème mais un peu trop tard car je me suis rabattue sur la pâte à sucre industrielle pour les autres éléments de déco en dehors des chaussons.

Le problème je pense, c’est que pour rendre la pâte plus malléable, je rajoutais de l’eau, mais la pâte séchait rapidement, ce qui la rendait friable. Il manquait donc je pense de la matière grasse et après coup, j’ai su en fouinant sur internet qu’en rajoutant une graisse alimentaire sous le nom de « CRISCO », mon problème aurait été réglé. Mais ça me sera donc peut-être utile pour une prochaine fois.

 

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  • La Panna cotta mangue

J’ai suivi la même recette que j’avais l’habitude de faire en France, celle du marmiton (site d’ailleurs que j’apprécie pour beaucoup de recettes, pour sa simplicité, et sa clarté), mais bizarrement je n’ai pas tellement apprécié le résultat cette fois. La Panna cotta semblait trop épaisse, presque toujours un peu trop liquide et écœurante. Sachant que c’est la même recette que je suivais en France et qu’elle était toujours réussie, je pense qu’un élément dans la recette était à l’origine du ce résultat médiocre et je pense qu’il s’agirait de la crème liquide ! Affaire à suivre ! Aussi pour me rapprocher de mon thème, j’ai apporté un peu de colorant bleu dans mon coulis de mangue, et obtenu un vert. Ce qui n’était pas une surprise car je savais que l’addition de ces deux couleurs ferait du vert, mais honnêtement je ne trouvais pas le résultat très appétissant… peut-être même si la couleur jaune ne rentrait pas dans le thème, il aurait été préférable de laisser les choses telle qu’elle car de dénaturer trop les choses, ça peut les rendre moins attirantes… et c’était le cas, je trouve. Aussi, le coulis de mangue était un peu trop épais (sachant que la crème l’était aussi), l’ensemble était assez écœurant. En rallongeant un peu le coulis avec de l’eau, j’aurai peut-être réussie à alléger le coulis mais pas sûre! Bref, on ne peut pas tout réussir à chaque coup !

Voici la recette que j’ai suivie (qui fonctionne très bien en France avec une crème liquide allégé) : http://www.marmiton.org/recettes/recette_panna-cotta_17991.aspx

 

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  • Brochette de Chamallow au chocolat

J’ai simplement trempé dans du chocolat fondu, la moitié des chamallow, préalablement piqués sur des brochettes, en déposant quelques éléments de décoration tant que le chocolat était encore chaud. 

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Les jeux :

Comme je l’expliquais, la tradition veut que la babyshower soit animé par certaines petites activités, certains petits jeux. Je ne savais pas à quel point les filles étaient motivées pour ma babyshower et je ne voulais pas non plus imposer des jeux un peu trop « farfelus ». Jj’ai donc préféré proposer des jeux soft où aucunes participations ne seraient obligatoires. En revanche, pour motiver les troupes, j’avais préparé une petite récompense à la grande gagnante de chaque jeu. Et alors que Pâques approchait à grand pas, je me suis dit, rien de mieux que de mignons petits chocolats.

J’ai donc proposé 3 jeux différents, que j’ai moi-même confectionné de A à Z, ainsi qu’une petite activité :

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  • La fiche devinette :

Il s’agit simplement d’une fiche qui regroupe plusieurs questions ou chacune des filles doit « deviner » la réponse. Un jeu de prémonition autour de l’arrivée de bébé : son prénom, son poids, sa taille… Bref ce jeu est traditionnellement proposé lors des babyshowers. J’ai simplement, sélectionné les questions qui me plaisaient le plus et créé une mise en forme rappelant toujours mon thème, sur le logiciel « Photoshop ». Les réponses ont été dévoilées après l’accouchement et j’avais donc prévu d’offrir un petit cadeau à celles qui trouveraient des bonnes réponses.

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quiz premonition

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  • Les Incollables :

Il s’agit de questions également avec une bonne réponse à chaque fois. Toutes les filles donnaient leurs réponses et à chaque bonne réponse, chacune accumulait un bon point. Celle qui avait le plus de bons points en fin de partie devait remporter un ensemble de petits chocolats de Pâques très appétissants.

J’avais préparé 15 questions (10 en français et 5 en anglais, pour permettre à toutes de jouer).

L’idée de ce jeu est aussi traditionnelle. L’idée est de proposer des questions plus de « culture générale » aux sujets des bébés, de la maternité et de l’accouchement. J’ai simplement apporté une petite pointe d’originalité en proposant le jeu sous forme « d’incollables ». J’ai choisi de poser des questions dont je pouvais m’assurer l’exactitude des réponses. Enfin, tout comme l’ensemble des jeux, je l’ai confectionné sur Photoshop et j’ai choisi une mise en page en rapport avec mon thème.

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Incollables questions

 Incollables reponses

Incollables scorebis

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  • Le Juste prix:

Pour moi c’est le jeu qui a été le moins studieux mais le plus difficile pour tout le monde et le plus drôle ! Ce jeu consiste à disposer plusieurs produits de puériculture, avec plusieurs prix et de demander à chacune à tour de rôle de trouver le bon prix pour chaque produit. Celle qui avait le plus réponses exactes en associant le bon prix au bon produit, était donc l’heureuse gagnante d’un ensemble de petits chocolats de Pâques.

 Ca a également aussi permis de comparer un peu les prix avec la France, et de se rendre compte du budget que représente un bébé aux USA.

Enfin, les filles n’avaient pas toutes la même expérience en termes de Babyshower. Certaines, habitant aux USA depuis longtemps, ou pour d’autres étant elles-mêmes américaines, étaient des habituées de la Babyshower, mais pour d’autres comme moi d’ailleurs, c’était leur première babyshower. J’ai pu donc obtenir des gentilles conseils des habitués et pour les autres une réelle participation. Elles s’étaient d’ailleurs également renseignées sur le sujet et m’ont proposé un jeu traditionnel qui consiste à deviner le tour de taille de la future maman avec une corde ! La gagnante était celle qui se rapprochait le plus de la réalité.

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  • Création de bavoirs:

Enfin j’ai proposé cette petite activité qui consiste simplement à demander à chacune des filles de « décorer » un bavoir tout blanc avec des stylos de plein de couleurs en y écrivant et dessinant ce qu’elles souhaitaient. Pour moi cette activité avait un double intérêt, celui d’amuser les filles et que Téo et moi-même puissions garder un souvenir de cette babyshower.

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  • Les cadeaux :

Ce sont donc des cadeaux à l’attention du futur bébé (vêtements, jouets, livres, couvertures…). Téo a été vraiment très gâté. Les filles ont même pensé à la maman en m’offrant 1h de massage !!! COOL ^^

 


Le planning :

Vendredi (une semaine plus tôt):

 

Commencer à faire les jeux (préparer questions, faire design…)

Faire les courses de la déco

 

Lundi :

 

Faire plan table et voir ce qu'il manque,

Préparer jeu incollable et fiche devinette, préparer banderole 

Impression des jeux

 

Mardi:

 

Faire jeux juste prix

Faire fiches points du jeu incollable

Préparer banderole 

 

Mercredi

 

Faire les meringues 

Faire déco gâteau (chaussons)

Préparer jeux (découper, rassembler...)

 

Jeudi:

 

Faire déco pâte à sucre du gâteau chocolat (nœuds)

Faire coulis mangue 

Faire muffin banane Chocolat

 

Vendredi:

 

Faire pana cota et ce qu'il reste (cuisine, jeux...)

Faire déco murale

Faire déco muffin 

Faire chamallow

 

Samedi:

 

Faire gâteau Chocolat (monter + finir décoration en pâte à sucre)

Disposer déco table

 


Finalement, au fil des jours le planning a été un peu modifié à cause de certains imprévus. Par exemple, je n’avais pas prévu que nous ne trouverions pas la pâte à sucre en magasin (du moins au début), du coup Michaël s’est amusé à la faire maison, et comme je l’a expliquais plus haut, j’ai rencontré pas mal de problème pour travailler cette pâte. Il m’a fallu alors une soirée entière pour modeler les deux petits chaussons. Les choses prenant plus de temps que prévues, j’ai préféré qu’on persiste à trouver une pâte industrielle, ce qui ne me semblait pas impossible, et que l’on a finalement trouvé au fameux « party city » !

Grâce à la pâte industrielle qui est plus malléable, j’ai pu finir en une matinée (le samedi matin au dernier moment), le reste de ma décoration en pâte à sucre.

J’avais également avancé la préparation de la décoration de la table (nappe, disposition de certains plats, des jeux… sur la table) le vendredi soir, pour avoir le moins de choses à faire possible le jour J.

Il a fallu également prévoir une nouvelle impression des jeux en fin de semaine car certaines choses n’avaient pas été imprimées comme il le fallait la première fois. Et donc, il a fallu, prévoir un nouveau temps de montage des jeux en fin de semaine. Mais même s’il y a eu du changement, je suis assez convaincue de l’utilité qu’a pu avoir mon planning !

 

Maintenant vous savez tout sur la Babyshower à l’américaine ou presque ! En espérant que ça ait donné envie aux prochaines, françaises notamment, d’avoir leur BABYSHOWER !

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24 mai 2016

Acheter une voiture

HEUREUX PROPRIETAIRES DE DEUX VOITURES !

Lorsque nous nous installons aux USA on se dit qu’il y a de fortes chances pour que nous devions passer par l’étape «  se procurer » un véhicule. Les questions qui vont rapidement suivre cette pensée  sont : Achat ou location ? Quel véhicule ? Plutôt familiale genre un monospace ou le gros 4X4 ? Plutôt un véhicule pour la famille (soit un seul véhicule) ou plutôt un véhicule par membre de la famille (pour nous ça serait deux) ? Et si c’est deux véhicules pour la famille, est-ce que ça veut dire pour autant deux types de véhicules différents ?...   Autant de question qui s’enchainent pour être sûre de faire LE BON choix. Je raconterais quel a donc été le nôtre, et bien entendu pourquoi a-t-on fait celui-ci plutôt qu’un autre. Du coup, j’en profiterai pour laisser des petits conseils qui peuvent être utiles à tout futur acheteur d’une voiture aux USA et peut-être dire aussi les pièges à éviter (et oui c’est toujours le risque dès qu’il y a de l’argent en jeu, il y a des pièges, des malhonnêtes, des escroqueries… mais pas seulement et heureusement!).

 

voiture sport signé

voiture speed signé

 


NOTRE IDEE SUR LA QUESTION avant notre installation

Comme n’importe quel autre français qui a fait le choix de venir s’installer dans la région de Boston, nous avions notre petite idée sur « le projet » voiture (il fait partie des paramètres que peu d’expat aux USA oublient compte tenu de la taille du territoire ^^). Pour avoir une idée plus globale, je dirais que tous les expatriés avec qui nous avons échangé à ce sujet au moment de notre installation (ce qui représentait un peu de moins de 10 couples), ont eu le même projet que nous, « l’achat » d’au moins un véhicule. Je pense que nous avions plus ou moins les mêmes raisons de départ, est la raison principale est simple c’est que vivre dans le centre même de Boston, coûte très très cher. Ce qui signifie que nous habitons tous en banlieue (plus ou moins proche), et que même si les banlieues sont aussi bien desservies par les transports, ça reste je pense handicapant de ne pas avoir de véhicule pour la découverte d’une ville notamment, mais aussi d’un pays, et d’être « limité » en terme de déplacement aux transports en commun. Dans ce cas l’achat d’un véhicule est donc une nécessité.

En dehors de cette évidence commune, du fait qu’au moins UN véhicule était nécessaire par famille, nous avions tous au moins une idée du BUDGET que nous souhaitions attribuer à notre véhicule et peut-être même le type de voiture selon la composition de notre famille (avec ou sans enfants par exemple), ou selon nos connaissance en la matière (tel type ou modèle plus réputé qu’un autre) ou enfin selon nos goûts personnels.

Je parlerais donc principalement de notre cas c’est-à-dire l’ACHAT d’un véhicule, pour autant je donnerais aussi mon avis personnel sur la location de véhicule à long terme (ce qu’on appelle le LEASING).

 


LA REALITE SUR LA QUESTION une fois installés

Une chose est sûre c’est qu’après avoir partagé nos expériences, nous nous sommes rendus compte que nous partagions tous un point commun : C’est que nous avions tous revus A LA HAUSSE, le BUDGET que l’on souhaité accordé pour l’ACHAT d’une voiture. Une revue parfois très au-delà de ce qui avait été prévu… dans notre cas, ce n’est pas loin de 4 fois le budget qu’on avait envisagé.

Pourquoi ?

A ça je verrais deux raisons principales :

-   1     Le Credit Score :

Déjà qu’est-ce que c’est ? J’en avais déjà fait allusion dans la partie « logement ». C’est un peu le critère indispensable aux USA pour investir (dans un bien mobilier mais surtout immobilier). Il correspond en fait à une note (plus ou moins bonne), pour indiquer si nous sommes de bons ou de mauvais « payeurs». Il va donc de soi, que pour obtenir une note (bonne ou mauvaise), il faut avoir suffisamment accumulé « d’histoire » de crédit (avoir eu beaucoup de crédit dans son passé et pour que la note soit plutôt bonne, il faut également avoir bien remboursé tous ces crédits).

En quoi le crédit score a-t-il pu avoir un impact sur le budget qu’on avait souhaité accorder à l’achat de notre voiture ? L’achat d’une voiture (à crédit bien entendu), nous créé un historique de crédit, et nous permet d’augmenter/d’améliorer notre « note ». A la fin du remboursement de ce crédit pour la voiture, comme nous aurons été de bons payeurs, cela nous permettra d’obtenir une bonne note et d’avoir accès à des investissements que nous ne pouvons pas faire aujourd’hui. Un exemple : Nous sommes dans l’impossibilité aujourd’hui de devenir propriétaire. Et lorsque l’on voit le coût du loyer par mois, cela nous encourage fortement à envisager un achat dans l’immobilier plutôt qu’une location. Mais du fait que nous n’avons pas cette historique de crédit, les banques refusent systématiquement que l’on puisse faire un crédit pour un achat (même si après calcul du taux de remboursement en prenant en compte les taux d’intérêt selon le revenu du foyer, il serait complètement envisageable d’avoir accès à l’achat sans que l’achat ne soit un poids financier trop lourd pour le foyer). Mais encore une fois sans cette historique, nous ne pouvons pas « acheter »,  nous n’y avons pas accès, donc pour que nous puissions nous « débloquer » de cette situation, nous sommes obligés d’envisager des crédits, et de « rentrer » dans le système américain. Autant dire que même si nous avions la somme d’argent suffisante pour payer « cash » notre véhicule, il était donc préférable d’envisager de l’acheter par crédit (en totalité ou au moins en partie). C’est d’ailleurs ce que nous avons fait, pour alléger nos remboursements et faire en sorte que le taux d’intérêt soit le plus « raisonnable » possible, nous avons choisi de payer une partie en « cash » et l’autre en crédit.

 

 Remarque : Pour le logement, je pense que l’accès à l’achat dépend aussi de l’apport mais néanmoins, je pense qu’avec un mauvais crédit score, même avec plus de 20% d’apport, l’achat restera difficile pour celui qui l’espère. Je dirais même qu’il est probable qu’une situation ou le futur acheteur disposerait seulement de 5% d’apport avec un excellent crédit score aurait plus de chance d’obtenir le soutien des banques que celui avec la situation précédente.

 

-   2    Diminuer le risque d’avoir de « mauvaise surprise »/ être prudent dans un environnement qu’on ne maîtrise pas :

La deuxième raison pour laquelle, nous avons revu fortement le budget à la hausse, c’est que nous voulions éviter les mauvaises surprises en préférant l’achat d’une voiture sous garantie (ça veut dire une voiture en bon état, qui tient bien la route et ce pour un nombre minimum d’années, sans avoir à prévoir des réparations coûtant aussi cher que la voiture elle-même). Et pour obtenir des voitures qui sont certifiées par un garage auprès d’une assurance, il faut donc s’attendre à un budget plus élevé puisqu’elles doivent-être nécessairement en très bon état pour au moins le temps de la garantie.

Il était aussi important d’avoir une voiture en bon état car comme je l’ai expliqué avant, une voiture est indispensable ici pour les déplacements (et nous n’avions pas l’intention de partir habiter aux USA pour rester derrière les carreaux de notre logement… autrement quel dommage !). Et, la sécurité du véhicule est aussi un critère indispensable lorsque nous voyageons en famille (avec des enfants notamment surtout dans notre cas lorsque la famille s’agrandit). Donc ces critères qui relèvent d’une certaine exigence, ont forcément un impact sur le prix…

 


LE CHOIX DE NOTRE VEHICULE – les critères

-     1   Une voiture pratique pour le voyage en famille et donc spacieuse (nous avions donc banni tous les petits modèles). L’avantage c’est qu’aux USA, les petits gabarits sont rares, donc ça ne nous limitait pas vraiment dans notre choix.

-     2   Une  voiture qui ne coûte pas trop cher à l’entretien (donc type 4X4 à exclure) et qui ne consomme pas trop (c’est important quand on à l’attention de voyager avec sa voiture, que le trajet ne nous coûte pas deux fois plus cher à cause de la consommation de la voiture… ça serait un peu idiot).   

-     3  Une marque/un modèle de voiture ayant bonne réputation (ex : voiture avec bon retour sur la tenue du moteur). Personnellement, moi je n’y connaissais pas grand-chose donc j’ai laissé Michaël se positionner. Mon rôle à ce moment-là, a été simplement d’écouter les conseils de mon papa, qui se trouve depuis de très longues années dans le métier de l’automobile et de transmettre ces informations à Michaël.

Pour la petite anecdote, les prix ne sont pas toujours en adéquation avec nos références Françaises. Certains modèles, notamment les modèles américains, que l’on trouve pour certains, à un prix très élevés en France, sont beaucoup plus accessibles ici, même si cela reste cher. (Je pense notamment aux modèles Chrysler, Chevrolet…). L’explication à cela c’est que les américains de manière générale, n’apprécient pas les modèles de voitures américaines (qu’ils trouvent souvent bas de gamme), et s’orientent vers des modèles plutôt japonais ou allemands, qui trouvent de « meilleures qualités »). Donc on arrive à trouver des voitures américaines à des prix beaucoup plus abordables que des voitures japonaises ou allemandes.

-     4  Le plus : Une voiture 7 places (on pense encore à nos proches et à la possibilité de pouvoir les transporter lors de leur séjour, sans qu’ils aient à se soucier du déplacement, de la conduite aux USA pour laquelle ils n’ont pas l’habitude. Et sachant que nous sommes déjà 3 et bientôt 4, il faut bien prévoir 7 places dans le véhicule pour transporter ne serait-ce que deux personnes supplémentaires). Le seul hic c’est que personnellement, je trouvais que les véhicules 7 places perdaient beaucoup de leur charme. L’idéal était donc les véhicules 5 places modulables en 7 places pour conserver les deux critères (spacieux avec 7 places et esthétique).  

-     5  L’esthétisme : Ce n’est pas forcément le critère le plus important, mais si en plus nous pouvions trouver une voiture qui nous plait, ça serait l’idéal. 

-     6    Qu’elle respecte le nouveau budget que nous avions établi.

 


 LA RECHERCHE, L’ACHAT le JOUR J

L’entreprise de Michaël prenait à sa charge un mois de location de voiture après notre installation. Acheter une voiture était donc une priorité pour ne pas se retrouver bloquer sans véhicule au bout d’un mois.

Michaël  a donc mené toutes ses recherches sur internet, notamment sur le site www.cars.com  ou il a trouvé notre voiture : Un crossover Dodge Journey « grey storm » de 2013.

Elle regroupait donc tous les critères (spacieuse, pas trop cher à l’entretien, sous garanti, une voiture américaine mais qui tient plutôt bien la route, le budget correspondait à ce que nous avions nouvellement prévu, et pour couronner le tout à notre goût, et modulable de 5 à 7 places). Nous avions donc contacté et pris RDV avec le garage assez rapidement. Un commercial nous a gentiment reçu et nous lui avons tout de suite indiqué la voiture qui nous intéressait, Michaël est parti quelques instants l’essayer. A son retour, au moment même où nous étions en train de regarder de fond en comble la voiture pour prendre une décision, une famille accompagnée d’un autre commercial du garage cherchait à s’approcher de la voiture que nous étions en train d’examiner de près. Nous avions rapidement compris, qu’ils étaient donc venus pour la même voiture que nous, et attendaient avec impatience que nous abandonnions la voiture pour l’approcher dans l’espoir d’éventuellement l’acheter.

Mais nous étions séduit par tout, alors il était donc hors de question de la laisser partir. Il est vrai que c’était la première voiture que nous allions voir, essayer, donc nous aurions pu hésiter et tenter de chercher encore, de faire des essais avec d’autres voitures… Mais à quoi bon, continuer les recherches, surtout quand nous sommes un peu dans l’urgence (du fait de la location qui allait s’achevait), et quand nous savons ce que nous voulons, et qu’en l’occurrence cette voiture le possédait déjà.  Mais pour revenir à la petite histoire, cette voiture à quelques minutes près, a failli nous passer sous le nez.

Une fois la décision prise, nous nous sommes installés pour procéder à l’achat. Nous n’avions plus qu’à attendre sous quelques jours, que la banque donne son accord, pour que l’achat se finalise et que nous puissions récupérer notre beau véhicule. Cela a dû prendre une quinzaine de jours et au bout de ces 15 jours nous étions enfin propriétaire de cette voiture.

dodge


LE LEASING

J’en parlais donc au début, en disant que c’était une autre solution pour acquérir un véhicule.

Qu’est-ce que c’est que le leasing : Il s’agit en fait d’une « location » de véhicule à longue durée avec la possibilité d’acheter le véhicule en fin de contrat de location (moins cher que le prix original).

               L’intérêt :

-     1    Le fait d’avoir la possibilité de rouler au quotidien avec un véhicule neuf, sûr, d’une très bonne gamme (ou l’achat même à crédit serait inaccessible du fait des mensualités trop élevées).

-     2   Les mêmes avantages que n’importe quel autre contrat de location, c’est de ne pas avoir à entretenir le véhicule sur l’aspect mécanique du véhicule (moteur…), de ne pas investir dans un véhicule qui ne cesse de perdre de la valeur.

-     3   Pouvoir acheter un véhicule qui se révèle être une bonne affaire si l’état de la voiture est très bon en fin de leasing (l’entretien ne tient qu’à soi) et que très peu de kilomètres aient été effectué (car le prix de l’achat du véhicule en fin de contrat de leasing est fixé en début de contrat de leasing, et non pas en fonction de l’état du véhicule en fin de contrat).

-     4   Pouvoir être usager d’une voiture sans avoir à verser un acompte.

               Le/les désavantage(s) :

-     1    La limite du kilométrage à effectuer. Une limite est fixée, et chaque kilomètre dépassé à un coût exorbitant. Autant être sûr de soi au moment de la signature du contrat, que la limite ne sera pas franchie (cette limite est fixée par le garage et les kilomètres peuvent être effectués comme bon nous semble : sur un contrat de 3 ans, les 2/3 des kilomètres peuvent être effectués la 1ère année et le 1/3 restant sur les deux ans à venir).

-     2   Les mensualités élevées. Sur une voiture à 130$ /mois. Il faudra rajouter les frais annexes et les taxes, mais si vous n’avez pas la possibilité de les payer cash en début, elles seront réparties dans les mensualités et les mensualités seront donc plus élevées. Sachant que le contrat n’est pas modifiable, impossible de prévoir payer la totalité de ces taxes au bout de 6 mois par exemple si vous obtenez une entrée d’argent, il faudra continuer à laisser réparti ces taxes sur l’ensemble de la période du contrat. Du fait que la voiture soit neuve, l’assurance est également beaucoup plus élevée.

Pour se rendre compte de ce que ça représente, je donnerais ce petit exemple concret : Pour une Honda Civic LX de 2016, le prix du leasing était de 130$/mois sur 39 mois. Sachant que nous ne pouvions pas payer les taxes cash à ce moment-là, il fallait donc les inclure dans la mensualité (les taxes + les frais annexes augmentent les mensualités à 189$/mois). Après qu’on se soit renseigné auprès de l’assurance, le coût à payer pour cette voiture par mois était de 160$. Donc pour la voiture, il fallait donc prévoir 349$/mois (189+160) !!! Je parle là, de la solution la « moins cher » qui nous était proposé pour faire du leasing… autant dire que le leasing n’est pas à la portée de tous.

-    3   La difficulté à rompre son contrat. Quand on s’embarque dans ce contrat, il faut être presque sûr à 100% d’avoir besoin d’utiliser cette voiture dans la période du contrat. Rompre le contrat finira par coûter presque aussi cher que de ne pas le rompre. Dans le cas d’expatrié, je trouve que ce type de contrat est assez contraignant. Dans notre cas nous avons un VISA valable jusqu’en Juillet 2018 (normalement renouvelable), mais s’engager dans ce type de contrat signifiait s’engager plus longtemps que la période de notre VISA, et c’est donc prendre un risque. Pour n’importe quelle raison, si nous devions rentrer en France en fin de VISA ou même plus tôt, nous nous retrouvons avec un contrat sur le dos. Pour une rupture de contrat au bout d’un an par exemple, (je ne sais plus quel était le pourcentage exacte) mais nous étions obligé de payer un pourcentage du montant restant à payer. Même si ce n’est que 50% de ce que nous aurions dû en fin de contrat, ça reste une somme assez conséquente pour quelque chose que nous n’avons pas eu à utiliser (pour un montant de 189$/mois, si nous rompons le contrat au bout de 24 mois (39-24=15 mois restants), ça signifie [189X15 (mois)]/2 soit 1 417,5$ en tout à payer au moment de la rupture).

La seule solution pour ne pas trop « perdre » d’argent est donc de retrouver quelqu’un prêt à reprendre la voiture et donc le contrat pour lequel vous vous êtes engagé, c’est ce qu’on appelle un transfert de contrat. C’est possible, il existe même un site spécialisé sur lequel on peut « revendre » son contrat  ou  « acheter » un contrat déjà en cours. Ce site s’appelle : www.swapalease.com (les critères déterminant concernant le contrat y sont indiqués comme la mensualité mais aussi le kilométrage restant à effectuer et la date de la fin de contrat du leasing. De cette manière, on peut être aussi repreneur d’une bonne affaire, avec par exemple une voiture en bon état, avec beaucoup de kilométrage restant pour une période courte de 6 mois, ce qui signifie une période courte d’engagement).

-    4   La durée du contrat (long et pas modifiable) - expliqué juste avant. Nous avons en effet parlé avec plusieurs garages et aucun ne nous proposait de contrat inférieur à 3 ans.

 


Et finalement...

L'ACHAT D'UNE DEUXIEME VOITURE

Nous sommes effectivement propriétaire depuis bientôt trois mois d’une seconde voiture.

 

Pourquoi avoir pris la décision d’acheter une seconde voiture ?

Il faut dire que le projet que chacun puisse être mobile en ayant sa propre voiture était dans nos projets dès le départ, et notamment lorsque nous avons pris la décision d’habiter à 30 min de Boston (en voiture). Nous pouvons nous rendre en transport depuis chez nous jusqu’à Boston (faisable mais pas forcément la solution la plus simple), mais pour se déplacer dans les alentours (aller faire ses courses, se rendre dans le centre-ville...,) une voiture est quasi-indispensable depuis là où nous habitons.

 

Bien entendu pour des raisons de budget (parce qu’une installation implique beaucoup de frais), nous n’avons pas pu investir tout de suite en arrivant dans l’achat d’une seconde voiture. Nous devions donc attendre quelques mois. Par chance, la période à laquelle nous sommes arrivés ici, ne nécessitait pas le besoin de deux voitures au quotidien puisque Michaël pouvant se rendre à vélo au boulot, je pouvais disposer de la voiture en journée. Mais une fois l’arrivée de l’hiver glacial, de la neige par centimètre, il devenait un peu cruel de demander à Michaël de se rendre à son boulot en vélo pour que je dispose de la voiture. Au bout d’un mois, bloqué avec mon fils toute la journée dans la maison, sans pouvoir assister à des activités au quotidien, le temps commençait franchement à me paraître long et pas tellement agréable. IL est donc à ce moment-là devenu urgent que nous trouvions un moyen pour m’offrir un peu plus de liberté et donc cela signifiait acheter cette deuxième voiture. En toute honnêteté, nous pensions que tout comme pour notre premier véhicule, l’achat d’une seconde voiture serait simple et rapide d’autant plus que nous ne pensions pas attribuer un énorme budget pour ce véhicule. En clair, un véhicule d’occasion, tenant la route, et pas cher était notre objectif (notre idée était la deuxième voiture comme voiture de dépannage). A ce moment-là jamais nous aurions imaginé que plus nous investirons dans une voiture pas cher et une bonne affaire, plus la tâche serait complexe.

 

Le  problème majeur ? LE FINANCEMENT !

Le problème était simple, c’est qu’à ce moment-là après avoir passé un mois en France l’hiver, nous n’avions absolument plus suffisamment d’argent sur le compte pour envisager l’achat d’un véhicule. En bref, envisager l’achat d’un véhicule auprès d’un particulier était donc impossible (car nous n’avons pas de quoi le payer). La seule solution restante était donc d’acheter un véhicule à crédit.

Nous avions donc contacté notre banque pour savoir s’il était envisageable de faire un prêt pour acheter un véhicule à crédit. Nous avons donc à notre plus grande surprise, reçu un « non » de la part de notre banque. La raison de ce refus est que nous n’étions pas considérés comme résident (pour être considéré comme résident auprès de notre banque, il faut être installé sur le territoire des Etats-Unis et avoir un crédit score depuis 2 ans, ce qui n’est donc pas notre cas).

L’autre problème que les garages (principalement auprès des concessionnaires de grandes marques) semblaient dire que nous allions rencontrer, c’est qu’il serait difficile de trouver une banque (peu importe laquelle) qui nous accorde un financement pour ce type de voiture (voiture pour un prix peu élevé avec un kilométrage déjà élevé au compteur, pas vraiment récente,…). En effet, il semblerait que ce financement ne soit pas intéressant pour ces banques, car en cas de payeur déficient (si nous ne remboursions pas correctement notre crédit), la difficulté pour qu’ils puissent retrouver un repreneur sur ce type de véhicule serait trop compliqué donc ils préfèrent ne pas prendre le risque de s’engager sur ce genre de financement.

 

Quelles solutions ?

La seule solution restante était de trouver un véhicule chez un car dealer (garage) qui lui pourrait nous proposer des moyens de financement (arrangement négocié auparavant entre car dealer et certaines banques). En vrai donc, certaines banques peuvent proposer un moyen de financement mais celles-ci  font affaire directement avec le garage. J‘imagine qu’il existe donc un certain contrat de « confiance » entre les deux, le garage garantie une certaine valeur du véhicule, contre en échange des propositions de financement.

Selon les critères que nous fournissons à la banque en accord avec le garage (salaire, crédit score…) nous aurions une réponse de la part de la banque avec laquelle la car-dealer est en contrat pour accepter ou refuser un crédit pour l’achat.

Pour chercher donc un véhicule qui soit une bonne affaire, nous avons essayé plusieurs méthodes. Non pas que de tester différentes méthodes nous amusaient mais surtout que nous n’étions pas assez expérimenté pour choisir d’emblée la méthode la plus efficace.

 

Méthode 1 : Aller de concessionnaire en concessionnaire en espérant tomber sur une bonne affaire (sans aucunes recherches au préalable).

MAUVAISE METHODE selon NOTRE EXPERIENCE

Cette méthode fût un échec total ! Les concessionnaires avaient très peu de véhicule à nous proposer dans nos prix, ou même souvent n’avaient rien à nous proposer, du tout! Ce fût donc une assez grosse perte de temps. Mais si on peut y tirer du positif, je dirais que cela nous a permis de nous renseigner sur les différents moyens d’acquérir une voiture et notamment sur le leasing que nous ne maîtrisions absolument pas ! C’est d’ailleurs lors de ces discussions, que j’ai pu noter toutes les informations (les avantages, les inconvénients…) sur le leasing un peu plus haut. C’est aussi à ce moment-là, que nous avions compris que le leasing n’était pas dans nos possibilités. C’est vrai que cette méthode, un peu à l’aveugle faut l’avouer, semble d’emblée inefficace. Mais il se trouve que notre recherche de véhicule est tombé à pic au moment de la « Presidents’ Day » (en février) et pour l’occasion des soldes sont faites sur les voitures. Nous pensions donc en faisant le tour des garages, que nous pourrions peut-être tomber sur une bonne affaire. Mais ce que nous ne savions pas, c’est que cela ne concernait que l’achat de voiture neuve, et donc nous n’étions plus tellement concernés par cette offre.

 

Méthode 2 : Recherche sur des sites d’annonces spécialisés dans la vente de voiture neuves ou d’occasions.

BONNE METHODE selon NOTRE EXPERIENCE:

Pour ma part, nous avons principalement concentré nos recherches sur www.cars.com

La possibilité d’entrer certains critères permet vraiment d’affiner sa recherche. Nous avons par exemple un aperçu du carfax (historique du véhicule : entretiens, accident…), et biensûr accès à d’autres critères tout aussi indispensable (prix, le nombre de kilométrage, l’année du véhicule, les photos, une description + ou moins détaillée du véhicule selon le vendeur comme les options qui sont à diposition…, les informations pour pouvoir contacter le vendeur ainsi que son nom, sa localisation, le type c’est-à-dire particulier ou garage…). Bref, de cette manière on arrive à faire une sélection assez précise de ce qu’on souhaite avec les critères qui pour nous sont indispensables. Ensuite, il faut aussi être assez réactif car les bonnes affaires partent vite !

La démarche que nous avons donc suivie pour acquérir notre voiture :

  1. C’est donc le site www.cars.com que nous avons repéré une voiture qui nous convenait et qui rassemblait tous nos critères : Une Chevrolet Cobalt LT de 2006 avec certaines options appréciables (toit ouvrant, sièges beiges en cuir, sièges chauffant…).
  2. La première chose que nous avons dû faire c’est de contacter le garage pour savoir si bien évidement la voiture était toujours disponible mais surtout savoir s’ils pouvaient nous proposer un moyen de financement ! La réponse était donc positive !
  3. Nous nous sommes donc redirigés vers le site où un formulaire était à remplir avec nos informations personnelles (salaire, numéro de sécurité social pour connaître le crédit score…).
  4. Après étude de ce formulaire par la banque, celle-ci donne ou nous son accord pour le financement. La banque a enfin donné son accord, notre problème majeur était enfin réglé. 
  5. Nous n’avons donc pas perdu de temps, et nous sommes partis dans les jours suivant notre appel pour « voir » et « essayer » la voiture.
  6. Après avoir été séduit, par l’état général et la mécanique de la voiture (fidèle à la description, pas de mauvaises surprises par rapport aux photos du site, pas de mauvaises surprises en l’essayant ou de bruits suspects…), nous avions verser un acompte pour la réserver. Nous ne pouvions pas procéder à l’achat immédiatement car même si une vérification rapide avait été faite par le garage à l’arrivée du véhicule avant la mise en vente, cela ne suffisait pas pour avoir un diagnostic rassurant sur la mécanique de la voiture. Le garage nous proposait donc de payer 40% plus cher le véhicule pour faire un contrôle poussé de l’ensemble du véhicule et s’engageait à réparer et remettre en état tout ce qui ne l’était pas. Si l’ensemble de la mécanique était défaillante (moteur, la courroie de distribution…), toutes ces pièces défaillantes auraient été changé. Et lorsque l’on connaît le prix de certaines pièces sur une voiture (moteur…), nous savons que nous aurions été « gagnant» sur le prix final de la voiture. Si en revanche, seules des pièces mineures étaient à changer (nous aurions payé de la même manière 40% de plus sur le prix), mais nous aurions été perdant sur la valeur finale de la voiture (le garage lui en revanche aurait été gagnant). Sachant que la voiture semblait être en « bonne santé », nous n’avons pas fait ce choix
  7. Nous avons donc préféré choisir de faire un contrôle par un mécanicien extérieur (fait quelques jours après la réservation). Le prix de l’inspection que nous avons donc dû rajouter, correspondait seulement à 1% du prix de la voiture (rien à voir avec les 40% de plus). Le mécanicien, nous a été conseillé par le garage lui-même.
  8. Si les réparations étaient trop importantes nous pouvions encore nous rétracter, et si le montant des réparations annoncées nous convenait, nous pouvions poursuivre les démarches et acheter la voiture. Après inspection le montant global des réparations (nécessaires et moins urgentes) à rajouter par apport au prix du départ à l’achat correspondait à 20% de plus (toujours inférieur au 40% proposé par le garage). Nous avions donc choisi d’effectuer l’ensemble des réparations pour avoir une voiture qvec le plus de sécurité possible. Nous avons donc dû avant que le mécanicien puisse commencer les travaux, procéder à l’achat de la voiture.
  9. En parallèle, nous avions donc dû assurer la voiture auprès de notre assureur. Nous avons donc payé un service pour qu’ils puissent récupérer auprès du RMV (Registry Motors Vehicles), la plaque d’immatriculation qui est indispensable pour pouvoir circuler. L’assurance a faxé les papiers d’assurance au garage pour que nous puissions récupérer notre véhicule.
  10. Une fois que le garage avait reçu les papiers d’immatriculation, nous sommes partis récupérer notre véhicule avec notre plaque d’immatriculation que le mécanicien a posé sur la voiture une fois que nous sommes arrivés. Tout était enfin réglé et nous étions heureux de repartir avec notre deuxième voiture !

Pour avoir une idée, du moment où nous avons contacté le garage (étape 2), au moment où nous sommes repartis avec la voiture, quasiment un mois s’est écoulé. Lorsque nous nous sommes rendus compte qu’il était urgent de se procurer une seconde voiture, heureusement que nous avons agi assez vite car entre le début laborieux et la procédure assez longue finalement pour acheter une voiture, en bout de course pas mal de temps s’était écoulé. Je pensais d’ailleurs franchement compte tenu de la rapidité avec laquelle nous avions acheté notre première voiture, je pensais qu’il en serait de même pour celle-ci, et je m’étais clairement trompé.  

 

NOTRE ERREUR au cours de la démarche:

Je dirais qu’avant l’étape 2, une étape est assez essentielle, mais dans la précipitation, dans les débuts de nos recherches, nous n’avons pas accordé assez d’importance à cette étape primordiale : Avant de contacter le garage, il faut s’assurer de sa « réputation ».

Sur le site www.cars.com, les vendeurs ont une notation faite par les clients ou clients potentiels, pour indiquer s’ils sont de bons ou mauvais vendeurs (et donc, plus il y a d’avis ou de notes données, plus la notation globale peut être considérée comme fiable). On peut même compléter cet avis, en consultant un site que l’on m’a conseillé ici : www.edmunds.com

Il permet de noter et classer la vente selon plein de critères. En gros, ce site permet de vous assurer que vous faites une bonne affaire !

Pour la petite anecdote, nous sommes donc allés voir une voiture sans tellement porter une grande attention à la réputation du garage avant notre déplacement. Lorsque nous l’avons contacté, ils semblaient dire que nous pouvions venir jusqu’à 21h pour voir et essayer le véhicule. Une fois sur place, le garage ressemblait davantage à une station-service qu’à un garage automobile. Nous sommes allés à la rencontre de la personne derrière le comptoir de la station-service qui portait le nom du garage de l’annonce. La première impression n’était donc pas très très bonne mais nous avons préféré avoir confirmation de nos doutes… Après avoir annoncés à la personne derrière le comptoir que nous venions pour voir une voiture, celui-ci à appeler une autre personne via son téléphone personnel, qui était au passage dans un état lamentable, et l’a tendu à Michaël qui a dû, à nouveau, expliquer la raison de notre visite. Au bout de quelques minutes d’attente dans cette station-service, pas tellement bien entretenue, un garagiste qui semblait tout juste sortir les mains du cambouis, nous a retrouvés. Nous sommes allés rejoindre la voiture pour laquelle nous étions venus qui se trouvait garer juste derrière la station-service. Il faisait nuit, il y avait peu d’éclairage, il était donc difficile d’inspecter la voiture dans ces conditions, il nous a donc proposé de la déplacer au-devant de la station-service pour profiter de l’éclairage. Bien entendu, nous avons accepté et avons commencé notre inspection, et petit à petit pas mal de défauts semblaient apparaître (ne serait-ce qu’esthétique). On voyait notamment que la portière conducteur avait était forcé sur tout son pourtour, la serrure était abîmé, la peinture au niveau de la toiture du coffre était rayé… (Ce qui n’avait pas été mis en avant sur les photos sur le site).

Puis Michaël a demandé le carfax de la voiture. Le vendeur est allé lui chercher en lui disant qu’il était très bien. Sauf qu’à la grande surprise de Michaël, il était indiqué que la voiture avait eu 3 propriétaires alors que sur l’annonce (et c’était une des raisons pour laquelle nous nous étions déplacé pour voir la voiture), était indiquée « one owner » soit « première main » et c’était d’ailleurs également écrit en noir, en gras et gros sur un panneau jaune fluo fixé sur le pare-brise de la voiture. Le vendeur semblait presque « surpris » mais n’avait pas l’air plus gêné que ça. En tout cas, cette publicité mensongère n’annonçait pas de très bons présages pour la suite. Ceci a été confirmé. Michaël a souhaité essayer la voiture, et après quelques minutes seulement, la voiture s’est mise à faire un bruit très suspect. IL l’a donc fait remarqué au vendeur qui a eu pour simple réponse, que « ce n’était rien, et que si nous achetions la voiture, ça serait réparé avant que nous venions la chercher »… Sans parler du fait que ça ne respirait pas du bon sur l’état de la voiture, ça ne respirait pas non plus une profonde honnêteté de la part du vendeur qui aurait pu signaler le problème avant-même que Michaël le lui fasse remarquer. Bref, après cela tous les critères étaient bel et bien rassemblés pour nous faire fuir, c’est d’ailleurs ce que nous avons fait, en nous disant que la prochaine fois nous accorderons davantage d’importance à la notation des garages sur le site…

chrysler

Remarque 

Nous avons remarqué que les garages plus éloignés de boston proposaient souvent des prix plus attractifs (un peu comme en France, pour trouver des bonnes affaires dans les voitures d’occasion, il faut s’éloigner de l’Ile-de-France et chercher en province). Pour les garages éloignés de Boston, ils arrivent à être compétitif du fait qu’ils proposent des prix attractifs sur des véhicules plutôt en bon état pour pallier leur manque de proximité à la ville. De cette manière, nous avons été motivé pour acheter notre voiture qui se trouvait à 1h de voiture, de là où nous habitons (soit presque 1h30 de route de Boston). Mais, nous avons le sentiment que nous avons fait une belle affaire et c’est le plus important J

 

 

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