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UNE P'TITE FAMILLE A BOSTON
23 août 2015

Marblehead

UNE JOURNEE A ...

marblehead

Ceci a été notre première petite escapade depuis notre arrivée à Boston. Disons que comme je continuerai de l’expliquer dans la rubrique « installation… », nous avons été également (enfin je dirais surtout), préoccupé par l’aspect plus administratif (la paperasse) l’achat d’une voiture, la recherche d’un logement définitif… Du coup nous n’avions pas 100% de notre temps pour les consacrer à ce que nous aimons le plus : la découverte et le voyage. Mais nous avons profité que Michaël soit encore en vacances pour s’évader une petite journée.

Déterminer à découvrir du pays sans pour autant s’éloigner de trop pour rester « disponible » en cas de besoin, nous avons choisi une destination proche. Par contre, pour cette escapade, nous n’étions pas encore au complet, puisque notre Tobiyou (surnom de notre petit fox Tobi), ne nous rejoindra qu’à la mi-septembre, c’est-à-dire une fois installés dans notre logement définitif.

POURQUOI aller à Marblehead ?

  • La proximité de Boston (environ 1h de route)
  • C’est une petite ville qui a du charme (urbanisme à l’européenne : nous nous retrouvons dans des ruelles, qui peuvent nous faire penser plus aux espaces étroits en Europe plutôt qu’aux grands espaces américains).
  • L’été est selon moi, la meilleure saison pour s’y rendre (même si nous sommes arrivés avec de la pluie… heureusement que le soleil a rapidement fait son retour). En effet, Marblehead se trouve en bord sur la côte et pouvoir manger au pied du petit port est plus agréable en été.

NOTRE JOURNEE

Nous sommes partis en fin de matinée, et nous étions arrivés un peu après 12h à cause du trafic sur la route qui nous a surpris. Et comme il pleuvait, nous avons préféré donc nous arrêter dans un restaurant, et sur les conseils de « guidesulysse » sur la nouvelle Angleterre, nous avons choisi « the Landing Restaurant ». L’emplacement du restaurant est juste idéal : au bord de l’eau avec une jolie vue sur l’océan ! Et quand nous comme arrivés, comme par magie, le soleil était de retour ! Que demande le peuple !

 


La question du droit d’entrée des poussettes dans les restaus aux USA… 

Le seul petit hic, comme la plupart des restaurants aux Etats-Unis semble-t-il, c’est qu’ils acceptent rarement les poussettes ! Le problème c’est que nous sommes souvent sortis en France au restaurant avec Nolan lorsqu’il était tout bébé, et nous pouvions sans problème le laisser dans sa poussette ! On s’arrangeait d’ailleurs souvent pour que ce soit l’heure de sa sieste, et du coup, nous pouvions faire un petit break pendant notre repas. On s’était un peu imaginé faire la même chose en arrivant, faire manger Nolan en premier et pouvoir le laisser faire sa sieste et nous manger à notre tour. Mais cela n’a pas été possible. Alors c’est vrai, Nolan c’est un petit garçon maintenant, il tient assis dans sa chaise, mange quasiment la même chose que les adultes sauf qu’il a encore besoin de faire des siestes comme un bébé car en plus c’est un gros dormeur ! Même en leur donnant notre charmante explication, que nous préférerions qu’il reste dans sa poussette pour faire sa sieste, ça n’a pas fonctionné, et ils ont refusé comme ils le font quasiment à chaque fois. Du coup, après plusieurs refus nous nous sommes pliés à cette exigence, et essayons de faire en sorte que le petit bout dorme plus tard. Après tous ces refus systématiques, je me suis quand même interrogée sur leur façon de procéder lorsqu’il s’agissait d’un bébé d’un ou deux mois, qui ne tient pas assis dans une chaise. Et j’ai eu un début de réponse à force d’observation. En fait, leur chaise pour enfant se compose toujours de deux parties. Et la partie supérieure s’enlève pour que les parents puissent fixer le cosi dessus. Et vous allez me dire, qu’en est-il pour les parents qui ont fait le choix de ne pas acheter de cosi ? Eh bien, eux ils ne doivent pas avoir le droit d’accès ! Non je plaisante, mais en tout cas, ici, cette situation est presque impossible. Il semblerait lorsque les parents sortent de la maternité, ils sont raccompagnés jusqu’à leur véhicule ou le personnel médical vérifie bien que le cosi est installé dans la voiture. Pas de cosi, pas de retour chez soi, c’est aussi simple que ça ! Apparemment, rentrer « à pied » de la maternité ne fait pas parti des options possibles. Bref, donc comme ce passage est obligatoire alors le risque que des parents ne possèdent pas de cosi est quasiment impossible ! Voilà, ce que pour le moment j’ai pu obtenir comme informations à ce sujet…


 

 

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Autrement, nous avons été tous les deux agréablement surpris par nos assiettes ! Mon gratin de macaroni au fromage et au homard était juste une merveille et même chose pour Michaël avec ses carbonaras aux crevettes. Nolan a aussi goûté à nos plats, et il semblerait que lui aussi se soit régalé. Il a été également gâté puisqu’il a eu le droit à de magnifiques petits crayons de couleurs pour s’occuper et une feuille avec des images à colorier ^^ (je trouve d’ailleurs que c’est très fréquent ici, que les restaurants aient un petit quelque chose pour les enfants et cette petite attention est même appréciée par les parents). Plutôt sympa !

Nous avons également discuté avec nos voisins de table, des canadiens sexagénaires qui avaient quittés l’Allemagne il y a très longtemps et qui étaient là en vacances. Nous avons donc pu discuter  de ce que représenter « quitter son pays pour un autre, pour une autre vie » et recevoir de beaux encouragements de leur part. Ça fait toujours plaisir, surtout lorsque ça ne fait qu’une semaine que l’on vient d’arriver ^^

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Après ce repas, nous avons décidé de marcher un peu jusque dans la ville pour découvrir les environs et aussi un peu digérer ! Je suis rentrée dans des magasins de décoration pour la maison. Il y avait pas mal de « babioles » autour du thème de la mer. Ca m’a fait penser à tous ces petits magasins qu’on trouve également de l’autre côté de l’Atlantique, à l’Ile d’Oléron par exemple, avec tous pleins d’objets de souvenirs, des torchons bleu et blanc, des lampes en bois flotté, des cadres en coquillages… de l’objet un peu kitch à celui l’objet qui apporte un vrai plus dans la déco ! En tout cas, si on veut décorer une pièce chez soi, sur le thème de la mer, c’est ici, qu’il faut venir farfouiller. Nous sommes arrêtés dans un glacier faire nos gourmands ! Puis nous avons dû accélérer le pas car un bel orage se rapprochait de nous. Les premières commençaient à faire leurs apparitions quand nous sommes arrivés au niveau de la voiture. Nous avons donc continué un peu la visite en voiture. Nous nous sommes arrêtés à plusieurs endroits où la vue était magnifique ! Même la pluie avait bien fait son travail, car elle nous a offert un splendide couché de soleil. Nous étions curieux aussi de voir qu’est-ce que nous pouvions trouver sur la presqu’Ile « Marblehead Neck ». Puis nous avions découvert principalement, de grosse résidence privée. Au bout de la presqu’Ile, nous avions seulement trouvé ce phare sur cette grande pleine verte, un joli paysage, mais rien de bien plus captivant. Nous sommes venus plus dans l’espoir de faire du repérage, en se disant que nous prendrions le temps de revenir si l’endroit nous avait plu. C’était donc une petite sortie sympa que nous avions apprécié. Nous savons qu’il y a encore d’autres choses à voir comme le « Civil War Museum », peut-être pour une autre fois. Aussi avec un petit bout ce n’est pas simple d’organiser ce genre d’activités mais en tout cas nous avons remarqué qu’il y avait pas mal d’activités nautiques possibles : le paddleboard, le kayak et même du voilier ! Nous avons vu un " Yacht club" sur Marblehead Neck et des écoles de voiles sur le retour.

 

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La privatisation des espaces « naturels » aux Etats-Unis, des rives, de la côte…, parlons-en…

Marblehead est une ville assez mignonne mais comme beaucoup d’endroits aux états unis, je trouve que les plus belles choses sont réservées pour ceux qui peuvent se l’offrir… alors oui vous allez me dire rien de surprenant, avec une population représentée par plus de 50% par la religion protestante, le contraire serait même étonnant.  Cependant, ce qui m’étonne c’est de s’approprier de la sorte les espaces « naturels » qui selon moi, appartient à tous ou plutôt je devrais dire ne devrait appartenir à personne. Sur Marbelhead Neck, nous avons tout juste pu entrevoir l’océan. Un bout peut-être seulement entre deux grosses énormes maisons mais rien de plus… c’est un peu frustrant… on aimerait pouvoir longer la rive, trouver des grands espaces publiques à un moment donner qui nous offriraient une vue époustouflante… mais rien de tout cela. Les maisons sont alignés les unes derrières les autres, la seule vue que nous pouvons avoir c’est la façade de chacune de ses maisons, qui sont certes très bien entretenues mais franchement j’ai envie de dire « on s’en fou » ! Je sais bien que c’est loin d’être le seul endroit comme ça aux Etats-Unis, lorsque nous étions allés à Malibu, je m’attendais à voir une grande et belle plage (comme dans les séries) depuis la route. Et bien il fallait deviner que derrière les maisons alignées au bord de la route, c’était l’océan ! Nous avions, je me souviens, la chance de nous faufiler à un endroit pour « voir » ce qu’il se passait de l’autre côté, et on pouvait apercevoir ces rangées de maisons sur pilotis, et une plage gigantesque et « privé » (du fait de la non accessibilité) et déserte ! Pour moi c’est juste dommage de « cacher » cet endroit, de ne pas le valoriser davantage… Et puis, aujourd’hui je n’ai pas besoin de partir si loin pour voir ce genre de « paysage ». Nous habitons tout près d’un lac, nous avons même une très belle vue sur celui-ci depuis notre chambre, depuis la cuisine. Notre logement se trouve sur une colline, donc l’accès au lac depuis notre logement n’est pas possible puisqu’un fossé nous sépare. Nous avons voulu faire le tour du lac, en pensant qu’il y aurait un petit chemin qui ferait simplement le tour. Nous avons la chance, d’avoir un petit chemin de même pas 500m qui traverse les bois en longeant le lac mais après c’est tout ! Il y a aussi une descente à bateau et un ponton à un endroit pour avoir UN point de vue sur le lac mais tout le reste ce sont encore des maisons qui sont alignés au bord du lac et qui ont le privilège de profiter de NOTRE nature. Je crois simplement qu’avoir étudié l’architecte en France et bien sûr l’urbanisme me fait être beaucoup plus critique sur ce genre de choses. Après, je ne vois pas que les aspects négatifs puisque je reconnais que sur d’autres aspects, les Etats-Unis c’est agréable/ On a cette sensation de liberté sur certaines choses. On peut par exemple librement, venir avec son canoë et allé se promener sur le lac. C’est un exemple parmi tant d’autres mais je saurai un jour les rassembler dans un post pour rendre plus pertinente ma remarque.


ON A APPRECIE

  • Le restaurant : The landing Restaurant (l’originalité plats : traditionnel repensé avec les produits de la mer… très bon !)
  • Les petits commerces sur la « Washington street »
  • Les ruelles près du port
  • Les vues :
  1.  Depuis le « Ligthhouse » sur la presqu’Ile « Marblehead Neck »
  2. Depuis la « Front Street » (proche du Fort Sewall) vers le phare du « lighthouse »

ON N’A PAS APPRECIE

  • Le trafic sur la route (à l’aller) – un jour de la semaine (hors week-end)
  • Le manque d’accès sur la côte surtout sur Marblehead Neck
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22 août 2015

REPONSE - Les produits

LA REPONSE à : Quel est ce produit qu’on trouve difficilement et qui en plus coûte un bras ? 


 

  • CE N’EST PAS LE ROQUEFORT !

roquefort faux

J’aurai été effectivement la première à penser que le fromage serait difficile à trouver surtout certains comme le roquefort ! Je pensais aussi que les fromages non pasteurisés n’étaient pas autorisés aux États-Unis… Et pourtant il semblerait que ce ne soit pas le cas, en tout cas ce n’est pas le cas partout aux Etats-Unis puisque dans le Massachussetts nous pouvons trouver du fromage non pasteurisé, qui plus est du roquefort, et je dirais même du Roquefort société !!! Nous en avons trouvé dans notre supermarché juste à côté de chez nous, au « STAR ».

Je pense simplement qu’ils en importent en très petite quantité et que l’importation est très contrôlée.

 


  • A PROPOS DE LA PASTEURISATION DES PRODUITS

D’ailleurs en parlant de pasteurisation des produits, j’ai remarqué une chose. Il semblerait que le jus d’orange non pasteurisé (frais), n’est pas un produit couramment consommé ici. J’ai eu un mal de chien à en trouver. J’en ai trouvé uniquement au « RUSSO’S », supermarché à Watertown, qui vend de très bons produits frais (principalement légumes et fruits). Et puis, il nous a inspiré confiance car nous avons également croisé des chefs de restaurants.

Il se trouve que je n’ai pas toujours consommé du jus d’orange frais en France, mais quelque chose me disait que le jus d’orange (le goût principalement) que j’avais l’habitude d’acheter en France (JOKER pour ne pas dire la marque), n’était pas non plus pasteurisé, pourtant il n’était pas au rayon frais donc je devais simplement avoir tort.

Puis, j’ai préféré me renseigner sur le sujet pour en avoir le cœur net. Résultat, je n’avais ni tort, ni raison. Mon jus d’orange préféré français était en fait « flash pasteurisé ». Vous allez me dire « bah c’est quoi la différence avec un jus d’orange pasteurisé ? ». C’est simplement la méthode de pasteurisation qui est différente, et comme elle porte le nom, c’est une méthode dite rapide, avec des procédures simplifiées. Elle détruit les micro-organismes par réchauffage (en quelques secondes seulement), puis les refroidit toujours aussi rapidement. Le fait que le procédé soit simplifié, cela permet donc de préserver les qualités organoleptiques des produits (odeur, GOÛT, texture, et VITAMINES). Bref, j’ai dû goûter à peu près 5 types de jus d’orange ici et aucun n’était aussi savoureux que ceux dont j’avais l’habitude de prendre en France. Je me suis arrêtée sur un jus d’orange Bio, mais pasteurisé (comme la majorité ici), qui passe en goût mais qui pour le coup n’apporte plus grand-chose… Le pire c’est que j’ai l’impression que le fait que le jus d’orange soit pasteurisé est même rassurant car il est écrit de façon très visible « pasteurized » sur tous les jus d’orange comme si c’était LE critère qui faisait de la bonne publicité au produit pour le consommateur. Comme si en France, nous voyons « 100% PUR JUS naturel et compagnie », sauf qu’ici c’est « PASTEURIZED »… Bon bref, du coup c’est marrant, je m’étais bêtement dit, on se rapproche de la Floride, je vais peut-être trouver les meilleurs Jus d’orange du monde. Et bien non… s’ils existaient, la pasteurisation les auraient tués.


 

LA REPONSE EST:

  • C’EST LE DEO!!!!

déo vrai

Du coup vous pensez bien que lorsque je me posée la question « est-ce que je vais devoir me séparer de ce produit ?!! » La réponse était déjà NON avant même que je puisse l’imaginer ! Et les filles quand vous viendrez aux Etats-Unis, vous n’oublierez surtout pas votre déodorant dans votre valise!

 

J’ai bien précisé le déodorant « aérosol féminin ». Ce détail avait toute son importance car il existe bien des déodorants à bille (comme nous en avons en France d’ailleurs), sauf qu’ici, ils ont choisi à la place des femmes : Le mieux pour vous les femmes, c’est le déo à bille! (Je plaisante, ça doit-être un peu comme en France, on écoute le consommateur, c’est donc le choix des américaines de façon générale). Alors pour celles qui ne sont pas d’accord avec ça, soient elles payent leur « différence », soit elles s’alignent. Personnellement, je préfère du coup faire un achat « en gros » sur amazone pour faire des petites économies, parce que payer 7$ la petite bouteille de tout juste 150ml et bien ça fait froid dans le dos ! AAAh parce que je précise que sur ces 7$, il y a encore les taxes à rajouter. Parce que quand vous faites vos courses, les prix affichés dans les magasins sont toujours Hors Taxes (c’est un peu comme sur le menu au restaurant, on se dit « ça va, ce n’est pas trop cher » mais ce n’est qu’illusion…). Donc du coup, je suis bien gentille quand je dis que le déo coûte 7$, en fait c’est bien plus ! Et puis, pour couronner le tout, lorsque nous arrivons à en trouver, et bien il ne faut pas être trop exigeant : on a le choix entre 2 à 3 marques (souvent Dove fait partie du lot), et puis un parfum par marque, ou presque. Donc celles qui aiment changer de parfums : une fois pêche, une fois vanille, une autre fois rose, elles n’ont plus qu’à faire le nécessaire pour s’habituer au parfum proposé dans le rayon car au mieux il y a le choix entre 2/3 parfums grand maximum (sachant que sur les 3, il y a celui qui est dit « naturel », sans odeur de parfum en particulier). Bref, là, c’est tout le monde est logé, pas à la même enseigne, mais au même parfum.

 

Mais les hommes ne pensez pas vous sortir si vite d’affaire ! C’est un peu pareil pour vous en matière de déodorant aérosol… vous avez le choix entre Axe ou Axe… (Bon c’est vrai, il y a aussi Dove, donc c’est fou le choix que vous avez !) et le prix est un tout petit peu mieux (1$ de moins par rapport à celui des femmes). YOUHOUUUU !

 

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  • LES AUTRES PRODUITS

C’est vrai que je m’étais faite toute une histoire en me disant que je ne reverrais pas de bons fromages avant de rentrer en France, alors je me suis fait un peu plaisir en mangeant du roquefort notamment, qui est un fromage que j’adore, avant de quitter la France ! Nous étions même surpris de voir à quel point le prix du roquefort société était abordable. Pour la petite info, nous savons qu’il existe une vraie communauté « française » à Boston, et je pense franchement que ceci explique cela. Je veux dire au même titre que les américains résidents, nous sommes nous aussi français consommateurs. Et donc je pense que si la demande existe, le produit fini par exister lui aussi. Ce que je veux dire, c’est que je ne suis pas sûre que l’on puisse trouver du fromage aussi facilement, à un prix si abordable et des types aussi variés, dans tous les états. Je dirais même qu’il existe à Boston et sa région, une communauté Européenne assez importante. Du coup, c’est aussi un peu la même chose pour le parmesan et même globalement sur tous les produits alimentaires. En arrivant, nous ne pensions pas non plus trouver des produits un peu spécifiques comme les biscuits à la cuillère. J’avais donc même remplacé les biscuits à la cuillère dans ma recette de tiramisu par de la brioche que nous avions trouvé (c’était d’ailleurs pas si mauvais). Puis, finalement nous avons appris que nos fameux biscuits à la cuillère existaient et qu’on appelle ça des « ladyfingers » (ça semble si évident ^^). Concernant le pain, j’avais déjà entendu qu’on pouvait trouver de bonnes boulangeries aux Etats-Unis. Par contre, je ne pensais pas que dans leur supermarché, une place serait réservée au  pain comme nous l’avons en France. Nous avons du pain à notre supermarché « STAR » et le pain et la baguette ne méritent pas non plus une médaille d’or, mais ils ne sont pas si mauvais que ça. 

19 août 2015

Les produits

A la recherche d'un produit spécifique

On le savait, en changeant de pays, de culture, beaucoup de choses allaient peut-être à un moment nous manquer. Moi particulièrement quelque chose m’a manqué dès les premiers jours ! Il m’a manqué car d’une, c’est un produit qu’on a réussi à trouver avec beaucoup de difficulté mais aussi lorsque nous sommes enfin tombé dessus, le prix nous a juste brûlé les yeux !!!! Alors je me suis dit, faut-il vraiment que je me sépare de ce genre de produit dont j’avais l’habitude ??!!! Rien qu’à cette idée, j’en avais les larmes aux yeux !!! C’est terrible !!!

Ce qui est étrange c’est que nous avons pas mal voyagé avec Michaël avant la naissance de Nolan, nous étions déjà venus aux Etats-Unis, et même à Boston. Mais nous sommes à Waltham, est-ce cela qui fait la différence ?

Alors bon, beaucoup penseront que c’est un peu ridicule de s’attacher à des produits et que l’on peut bien se passer de toutes choses, et que si le choc culturel s’arrête à ce genre de détail alors on devrait survivre. Dans le fond, c’est un peu ridicule c’est vrai, mais franchement je connais quasiment personne de nos jours, (dans les pays développés c’est sur), avec la société de consommation dans laquelle nous sommes, qui ne soit pas attaché à un voire plusieurs produits…

Mais aussi, on sait surtout que ce n’est que le début de la découverte ! Et, effectivement nous sommes ici depuis seulement un mois, et nous avons encore remarqué toutes sortes de détails comme celui-ci, que je me ferais un plaisir de vous faire découvrir à travers mes quizz !

LA QUESTION EST DONC SIMPLE: qu’elle est selon vous ce produit dont je parle ? Quel est ce produit qu’on trouve difficilement et qui en plus coûte un bras ?

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A.De L’essuie tout en rouleau       B.Du  parmesan                          C.Du roquefort                           D.Du gel pour homme

E.Du déodorant aérosol                F.Des baguettes de pain             G.Des biscuits à la cuillère        H.De la pâte feuilletée

I.De la brioche                             J.Des abricots

 

Petit indice pour cette première fois : Tous les autres produits (en dehors de celui dont je parle), nous les avons trouvé, et ce, à un prix « correct » par rapport à ce que nous pouvons trouver en France.

J’attends vos réponses en commentaire !

12 août 2015

Obtenir le permis de conduire américain

permis_temporaire

Ce n’est peut-être pas, chronologiquement, le sujet idéal comme premier article, puisqu‘en effet nous avons déjà pas mal de choses qui ont déjà été faites avant, comme le VISA (sans lui effectivement nous ne serions pas ici aujourd’hui ^^). Mais tout simplement les derniers évènements sont encore frais car ils remontent à ce matin !

La bonne nouvelle c’est que nous avons, depuis cette fin de matinée, en poche nos permis temporaires (en attendant de recevoir le définitif). C’est donc la fin heureuse d’un parcours parfois chaotique.

Pour raconter les choses depuis le début, lorsque nous avions appris que nous emménagerons à Boston, nous avons rapidement appris la bonne nouvelle que nous ne serions pas dans l’obligation de repasser l’examen du permis de conduire, un échange de notre permis suffirait! J’avais tout d’abord lu cela sur internet puis rapidement mon mari m’a confirmé cela plus officiellement. Ce n’est pas le cas dans tous les états, mais c’est le cas dans le Massachussets qui a signé un accord avec la France. Nous avons donc eu simplement de la chance!

Bizarrement, quand des papiers aussi ‘’officiels’’ sont concernés, on se dit que les interlocuteurs potentiels qui peuvent avoir affaire à ce changement éventuel, sont forcément bien renseignés sur le sujet… enfin du moins c’est ce que moi je croyais. Je me disais ‘’nul n’est censé ignoré la loi’’. A force de l’avoir entendu lors de ma formation professionnelle en France (je suis architecte), je pensais que c’était la même chose ailleurs et dès que l’on s’intéressait à des sujets plus officiels dans notre profession, il fallait être implacable sur ces sujets !! Bref bref bref, j’avais tort mais je reviendrais avec précision sur ce détail après.   

1ère ETAPE

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La première chose que nous avons dû faire (nous étions encore en France), était de se rendre à la préfecture pour demander un relevé restreint de notre permis de conduire. Ce document permet de valider ‘’officialiser’’ le fait que nous sommes bien titulaire d’un permis français, indiquant depuis quand, le nombre de points à jour. Et bien sûr avec un tampon magique pour le rendre encore plus ‘’officiel’’ ! Ceci n’est pas nécessaire, mais nous avons même eu le droit à un relevé complet ! (le relevé complet indique l’historique de toutes les infractions au code du permis).

Honnêtement, je pense qu’il est préférable de se contenter du relevé restreint. Car c’est un document qui devra être traduit. Et je dirais que c’est comme se compliquer la vie pour rien…

En ce qui nous concerne, aller au bon endroit du premier coup, a été un vrai échec ! Et pourtant, les choses auraient dû en toute logique être claires pour nous puisque les informations étaient communiquées en français. Sauf que l’information qu’on nous avait donnée, était erronée, et n’avait pas été mise à jour. On est donc arrive un matin à la sous-préfecture d’Argenteuil. Nous avons empruntés sagement la file d’attente pour atteindre le monsieur de l’accueil… pour finalement entendre que la sous-préfecture d’Argenteuil ne fournissait plus ce genre de document !

(Piège que nous n’avons pas réussi à éviter !)

Nous sommes donc repartis bredouille mais déterminés à obtenir ce f*****g document ! Nous étions déjà a 2 jours du départ, nous n’avions plus le temps de reporter à plus tard ce qu’on pouvait faire a l’instant T (sauf qu’il était presque 12h, et le risque que la préfecture de Cergy ferme grandissait…).

Nous sommes donc arrivés après 12 h, mais heureux d’avoir pris ce risque car la préfecture ne fermait pas le midi. OUF ! Et finalement avec le recul, ce fut un mal pour un bien, car nous n’avons presque pas eu d’attente, ce qui ne présageait pas la même chose à Argenteuil vue le nombre de personnes en salle d’attente… Mais surtout nous avons enfin eu le fameux relevé restreint (enfin complet), comme nous l’avions espéré.

2ème ETAPE

 

Une fois, arrivés à Boston, nous avons dû, aller au consulat pour différentes choses mais notamment  pour faire tamponner le relevé restreint pour l’échange du permis de conduire. Nous concernant, nous avions eu comme information que nous pourrions faire traduire le permis de conduire et traduire et tamponner le relevé restreint au consulat. Mais que-nini !!!  Il se trouve que des collègues de mon mari expatriés également à Boston, ont suivi les mêmes conseils que nous, c’est à dire demander la traduction de ces documents au consulat, et n’ont eut aucunes remarques et aucun problème de la part de leur interlocuteur au consulat, mais ce n’était pas notre cas.  En insistant un peu, notre interlocutrice a accepté, ‘’exceptionnellement ‘’, comme elle nous l’a si bien précisé, de traduire une partie des documents (les permis seulement). Sachant, que nous avions des relevés complets, donc beaucoup plus long, elle a donc naturellement refusé de traduire ceux-ci. (D’où l’intérêt de se contenter du relevé restreint). Elle nous a fait donc comprendre qu’il faudrait que l’on revienne avec les relevés complets traduits ! A ce moment-là, mon mari devait très bien imaginer la tête que je ferais en apprenant cette nouvelle, moi qui essayais tant bien que mal de rendre transparentes, ces deux heures interminables en salle d’attente à notre Nolan, qui était comparable à un lion en cage…

Finalement, nous avons réussi à trouver un arrangement. Il fallait qu’on fasse la traduction de notre côté (sur un template qu’elle nous transmettrait par mail, celui-ci n’étant pas disponible sur le site), qu’on lui transfère par mail les relevés complets traduits, qu’elle corrige le tout, le tamponne, et le renvoie par courrier.

Personnellement, je conseillerais donc de traduire ce document en amont, de l’apporter déjà traduit au consulat en ne demandant que le tampon pour certifier le document. Ça peut, je pense, éviter certains aller-retour inutile. Si vous vous rendez au consulat en voiture, et empruntez le parking sous-terrain (grande chance pour que ce soit le cas car il est difficile de se garer dans le centre de Boston), ça vous permettra de faire aussi des petites économies en restant le moins de temps possible, car le parking juste en face du consulat est excessivement cher (10$/heure).

Il existe d’ailleurs deux moyens pour traduire :

-        Service de traduction (on peut trouver une liste de traducteurs certifiant les documents sur le site du consulat)

http://www.consulfrance-boston.org/spip.php?article2160

-        En ligne sur le site du consulat (par ses propres moyens en utilisant le ‘’template’’ word) :

http://www.consulfrance-boston.org/spip.php?article3022

Nous avons opté pour cette deuxième solution (pour faire encore des petites économies), d’autant plus que c’est assez simple, et nous avait été conseillé par notre interlocutrice au consulat.

3ème ETAPE

 

Dernière étape, une fois le document traduit, nous sommes allés au RMV de Watertown (Registry Motor Vehicules) pour procéder à l’échange. J’étais d’ailleurs surprise de voir que le RMV se trouvait dans un centre commercial. Nous sommes arrivés à 9h10, et il semblait que c’était déjà trop tard pour espérer n’y rester que quelques minutes. En soit, on arrive assez rapidement jusqu’à l’accueil mais c’est l’attente après dans la salle qui est plus long. Au final, on y sera restés pas loin de 3h ! Nous avons été ensuite accueillis par deux charmantes personnes (bon là, c’est ironique). Nous espérions avec mon mari être reçus, ensemble au guichet, car c’est clairement plus simple pour tout le monde !

-        Pour nous, car nous étions, avec notre fils, et que les enfants de 19 mois dans une salle d’attente c’est tout sauf patients ! D’autant plus quand, les minutes se transforment en de longues heures interminables.

-        C’était mieux aussi pour moi, qui pour le moment ne gère pas assez bien l’anglais.

-        Et c’était mieux pour eux, car nous avons le même dossier avec mon mari, donc la photocopie d’un document pour un dossier suffisait d’être envoyée en double à la photocopieuse, plutôt que de faire deux fois la même copie en étant séparé… bref, mais non ils n’ont rien voulu savoir.

Mais en plus de cela, la dame qui s’occupait du dossier de mon mari insistait en disant qu’ils ne faisaient pas ce genre d’échange avec la France, jusqu’à ce que sa collègue à sa droite lui apprenne le contraire. Le monsieur qui s’occupait de mon dossier quant à lui, ne trouvait pas ça ‘’normal’’ que je ne porte pas le nom de mon mari sur mon passeport (nom de jeune fille). Il a donc fallu, lui montrer la preuve de notre mariage et de mon changement de nom. Mon mari avait notre acte de mariage traduit comme il le faut, mais celui-ci mettait encore en doute ce document. Bref, il avait décidé de nous faire c***r.

Nolan était alors de moins en moins patient, et hurlait de plus en plus fort… la matinée commençait à se transformer en cauchemar. Finalement Michaël, a insisté en demandant à voir le responsable, et le problème a été réglé dans la seconde. Nous étions irréprochable et nous avions tous les papiers qu’il fallait mais, mon dieu, qu’est-ce qu’on s’est senti peu aidé !!!!!

LES PAPIERS NECESSAIRES POUR L’ECHANGE DE PERMIS (au RMV) :

-        Le ‘’fameux’’ relevé restreint traduit et certifié (site du consulat français à boston)

-        Le permis de conduire français et sa traduction certifiée (site du consulat français à boston)

-        Justificatif de domicile

-        La carte de sécurité sociale

-        Le passeport

-        Le formulaire I-94

-        Le formulaire de demande d’échange rempli

-        Un acte de mariage traduit (si vous ne portez pas le même nom que monsieur ou madame)

La photo d’identité sera faite sur place, donc se faire beau pour le jour J.

Il semblerait qu’ils conservent notre permis français le temps nécessaire, et qu’ils nous le rendent le jour où nous rentrons en France. J’ai lu à plusieurs reprises des personnes ayant vécues la chose, qu’il ne fallait pas trop compter là-dessus. Donc si vous tenez à votre relique de papier rose, et si ce n’est pas déjà fait, prenez-le en photo ;-)

LE BUDGET pour obtenir le fameux permis:

AHHH j’allais presque oublier !!! Tout n’est pas gratuit (en fait rien ne l’est vraiment). Il faut débourser :

-        Traduction pour un permis + certification = 20$/document

-        Vérification avec certification de la traduction du relevé restreint ou complet = 16$/document

-        L’échange du permis au RMV = 115$

-        Apres a chacun se rajoute des frais supplémentaires (tickets de transports, stationnement parkings) ; pour nous il s’agissait du stationnement au parking au consulat = 20$ pour 2h de stationnement.

Certains se diront, que vue le parcours nécessaire pour obtenir son permis de conduire, autant se contenter d’un permis internationale au début. Aux Etats-Unis, le permis de conduire est presque considéré comme la pièce d’identité la plus officielle. Donc conduire en étant résident aux États-Unis sans avoir fait le nécessaire pour obtenir son permis, pourrait-être, je pense, mal vu auprès des forces de l’ordre, même puni… d’autant plus qu’il semblerait qu’un résident, même temporaire, ait l’obligation de se procurer son permis sous 30 jours dans l’Etat du Massachussets.

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