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UNE P'TITE FAMILLE A BOSTON
29 novembre 2015

Notre premier repas de Thanksgiving!

THANKSGIVING !!!


dinde

Avant de raconter notre premier repas de Thanksgiving (c’est un moment historique pour nous ^^), je rappelle pour ceux qui ne savent plus trop, ce que signifie ce repas pour les américains : Thanksgiving vise à remercier Dieu et les récoltes. Aux USA, c’est à l’origine, un rite (repas) instaurait par les premiers pèlerins européens ou colons du Mayflower pour remercier les indiens, qui leurs sont venus en aide en leur apprenant à chasser et récolter le maïs.

 


On fête notre premier Thanksgiving et c’est une surprise !

Après 4 mois d’installation aux USA, je n’espérais pas vraiment pouvoir avoir la chance de partager un Thanksgiving avec des américains. Non pas que je trouve que nous sommes une famille complètement associable mais pour cette raison en particulier :

Avant de partir aux USA, nous avons pu bénéficier en couple d’une formation professionnelle « culturelle ». Une formation lors de laquelle nous avons appris pas mal de choses (j’en ferais peut-être un article), notamment comment « gérer » la différence culturelle qu’il existe entre nous et notre pays d’accueil. Nous avions donc appris beaucoup de choses sur le comportement des américains, l’origine de ces comportements, de même pour notre propre culture. Et sans faire un raccourci qui n’aurait aucun sens, l’histoire d’un pays y est pour beaucoup dans la construction de sa culture. Nous avons eu le droit a une explication très intéressante sur le pourquoi du comment les américains étaient très « avenants », très « amicales » aux premier abords. De façon assez schématique, une comparaison était également faite pour nous expliquer que la construction des liens des personnes entre elles étaient différentes selon la culture du pays. L’idée était de s’imaginer que nous devions aller de la surface au centre de ce qui nous était désigné pour comprendre l’évolution dans les relations. Plus la matière est rigide plus elle exprime la difficulté à établir une relation amicale et plus elle est tendre, plus la relation est amicale. Bref,  pour exprimer l’évolution d’une relation avec un américain, c’est la pêche qui a été choisi (en surface, plutôt tendre et moelleux, donc plutôt amical aux premiers abords et un noyau au centre, donc plutôt rigide lorsque l’on veut établir une vraie relation amicale). Nous les français, on serait plutôt des noix de coco, c’est-à-dire l’inverse : Le contact est difficile aux débuts et une fois la coquille franchie nous sommes plutôt amicaux. C’est très schématique mais avec cette description donnée, autant dire que je me suis dit, même si on sympathise avec des américains d’ici là, il ne faudra qu’en même espérer que l’on puisse en même pas 4 mois, être invité pour la Thanksgiving !  

am VS fr

 

Pourquoi je dis que c’est une chance d’avoir pu participer à ce repas de fête ?

Au-delà du fait que… faut l’avouer c’est un moment super agréable (on mange, on boit, on papote, bref tous ce que nous aimons faire ^^), c’est aussi un moyen de pouvoir comprendre la culture du pays dans lequel on vit. Notre objectif dans ce départ à l’autre bout du monde, dans cette expatriation, c’était notamment de s’enrichir en apprenant, en comprenant une autre culture. Et donc il n’y a rien de mieux que de participer aux fêtes nationales du pays dans lequel on se trouve, pour vivre, comprendre et apprendre ça ^^

 


Nos hôtes

Avant que je connaisse la signification de ce repas, pour moi française, Thanksgiving était un repas célébré entre membre de la famille et UNIQUEMENT avec des membres de la famille (un peu comme notre repas de Noël en France). Alors c’est vrai, c’est avant tout un repas qui permet aux familles de se réunir, notamment lorsque celle-ci est éparpillée un peu partout sur le continent mais c’est aussi avant tout un moment de PARTAGE (revoir la signification de cette fête), donc amis et autres personnes appréciées peuvent être conviés à la table. Ignorant d’un prime abord la vraie origine, il était donc évident que je ne m’attende pas particulièrement à ce que nous soyons invité à ce repas si « important » pour les américains et encore moins après 4 mois d’installation (faut dire que si je me réfère à la description qui m’avait été faite sur les relations avec les américains, en 4 mois il était impensable d’assister à cet événement alors qu’on était encore bien loin du noyau de la pêche !). Finalement, une fois que j’ai compris la vraie signification de ce repas, j’étais beaucoup moins surprise.

Nous avons donc connu ce couple d’américain avec leur petite fille de l’âge de Nolan, quasiment les toutes premières semaines de notre installation. Rachael, la maman, ne travaille pas et s’occupe de sa fille. Nous pouvons donc nous voir de temps en temps, faire des activités avec les enfants, ce qui est plutôt sympa. Ils sont deux américains mais ne sont pas originaire de Boston, elle est du Texas, et lui de la Virginie. C’était la première fois qu’ils préparaient le repas de la Thanksgiving sans leurs familles. Nous devions être pour ce repas 5 sans compter les enfants, notre couple d’ami, le frère de Rachael qui vit également avec eux, et Michaël et moi.

 


Le JOUR du repas de la Thanksgiving

Imaginant l’ampleur de la préparation de ce repas, nous avions proposé notre aide, que Rachael a gentiment refusé. Elle nous a proposé en revanche de nous charger du vin (les français doivent avoir bonne réputation pour faire le bon choix en terme de vin ^^). Nous avions la veille, récupéré des plats (tartes et desserts) qui avaient été préparé par Rachael, pour les garder au frais dans notre frigo (le sien était plein et pourtant les frigos ne sont pas de petits gabaris). Lorsque Michaël s’est rendu chez eux pour récupérer les plats, il m’a dit avoir vu plein de recettes affichées dans la cuisine.

Le jour J, Le repas devait commençait vers 13h, mais nous étions conviés à arriver en fin de matinée, pour que les petits profitent de jouer ensemble. En fin de matinée lorsque nous avons quitté l’appartement pour rejoindre la voiture, nous avons également croisé pleins d’autres personnes chargées de plats dans leurs bras. Une fois arrivée, nous avons eu la surprise de voir un autre couple d’amis présents (nous n’étions plus alors 5 mais 7 adultes). Dans la cuisine, plusieurs plats étaient déjà prêt (la dinde et le gros jambon notamment), d’autres encore en cours de préparation. Mais le plus gros était déjà prêt à être dégusté ! Rachael était celle qui était au fourneau mais tout le monde essayait d’aider de la meilleure manière qui puisse le faire pour finir les derniers détails du repas. Elle avait effectivement, de nombreuses recettes affichées au placard et un planning de sa matinée, bien précis et bien chargée! Lorsque petit à petit les plats ont été posé sur la table, on s’est bien rendu compte que vu le nombre de plats préparés, une bonne organisation et un planning était juste indispensables pour pouvoir réaliser tout ça en une seule matinée (principalement même si certains plats avaient été préparé la veille).  

Beaucoup des plats qui ont été préparé sont des plats préparés traditionnellement pour la Thanksgiving (j’oublierais peut-être certains d’entre eux): dinde rôtie, farce,  Jambon fumé, purée de pommes de terre, sauce aux champignons, ciboules, légumes rôtis (haricots verts), patates (sucré), gelé à la canneberge (cramberries).

En dessert, une tarte aux noix de pécan, une tarte à la citrouille (+ un dessert sucré salé non traditionnel à base de fraises, crème au fromage et bretzels).

Pour ma part, j’ai toujours entendu que les américains ne savent pas cuisinier (clichés et encore des clichés), et bien après avoir goûté ce fameux repas, je ne suis d’accord avec ce cliché, car il faut savoir cuisiner un minimum et être bien organisé pour préparer ce repas très copieux ! La manière de cuisiner est un peu différente, j’ai trouvé tous les plats bons mais la plupart sont très très riches en matière grasses, en sucre,… (d’ailleurs quand j’ai vu la taille du pot de beurre en arrivant dans la cuisine j’ai presque été surprise par ce gros même très très gros pot de beurre). Du coup, comme c’est une cuisine lourde (qui tient au corps quoi !), il est difficile de s’en goinfrer même si c’est très bon, on a plutôt tendance à vouloir en manger de petites quantités, et encore plus si on veut garder un peu de la place pour tout goûter. D’ailleurs, vue la quantité qu’ils restaient dans les plats à notre départ, je me suis dit qu’ils aillaient être tranquilles pour une bonne semaine !

Sinon il me semble que comme pour Noël, une décoration de la table peut-être faite. Rachael était presque toute seule à avoir préparé ces nombreux plats, je comprends que l’énergie et même l’envie de faire une décoration de table pouvait manquer. Autrement, je crois que la décoration de la table reste sur un ton automnal (rouge-orange-jaune…, avec citrouilles, feuilles, épis de blé…)

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Enfin contrairement à nos repas de fête (Noël), où l’on voit les plats défilés les uns après les autres sur la table, et qu’une fois un plat fini (ou presque), il repart dans la cuisine pour laisser place au prochain plat, pour la Thanksgiving tous les plats sont posés sur la table et de manière conviviale chacun se sert dans les plats. Puis une fois que tout le monde est rassasié, tous les plats sont ramenés dans la cuisine pour laisser place à tous les desserts.

 

la préparation du repas

Les plats

Le repas

 


Et après le repas…

Après le repas, j’imagine que c’est comme les repas de fêtes en France, cela dépend des familles, cela dépend de l’activité et des occupations de chacun. Ca peut être prendre un café ou un digestif en continuant le repas dans le salon, ou ne pas attendre le café et reprendre vite la route pour ceux qui habitent loin…

Nous sommes restés autour de la grande table à papoter, à boire en digestif, un « bacardi 151 » qui avait la particularité d’avoir un taux d’alcool très élevé (75,5°) ! Puis nous avons pris des cafés pour ceux qui en voulaient, nous avons aussi goûté à une boisson qui n’a rien d’originale pour les américains et aussi une boisson bu traditionnellement à la Thanksgiving, mais qui est un peu étrange pour nous, ça s’appelle « EGG NOG » (c’est une boisson à base d’œuf biensûr, de lait, crème, sucre… en gros ça ressemble à une crème anglaise mais ça se boit comme un petit verre de lait). Ils ont également pour habitude de mélanger cette boisson avec du bourbon en guise de cocktail. Puis nous avons joué à un jeu de société appelé « Carcassonne », bien en référence à notre cité de Carcassonne en France et de ses remparts, apparemment c’est un jeu de société assez connu par les américains (un peu comme le monopoly en France). Puis, l’heure du repas du soir de Nolan approchant, nous avons vers 19h décidé de rentrer.

Voilà pour ce qui concerne notre première expérience aux USA pour LA fête nationale la plus significative et la plus célébrée.  Un premier repas de Thanksgiving qui pour nous a été réussi ^^

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12 novembre 2015

Le logement : Déménager - aménager aux USA - se loger

A la recherche d’un logement…

C’est évident, la recherche d’un logement fait partie des choses qui sont inévitables lors d’une expatriation. Certains gèrent cet aspect en amont, se rendre sur place avant leur date d’installation et tente de trouver leur logement définitif de cette manière. Dans notre cas, nous disposions de deux mois de logement temporaire « offert » par l’entreprise de Michaël (soit en France après le déménagement en attendant notre date de départ pour Boston, soit en arrivant à Boston en attendant de trouver un logement définitif une fois sur place). Nous avons préféré la deuxième option, c’est-à-dire s’installer en logement temporaire une fois sur place et rechercher un logement définitif sous cette période de deux mois. Cette solution était la meilleure pour nous, d’une part, elle nous évitait de devoir faire un aller-retour supplémentaire à Boston avant notre date de départ (ce qui aurait été un coût supplémentaire car les billets auraient été à notre charge). D’autre part, nous avions la possibilité d’être logé dans notre famille en région parisienne avant la date de notre départ (et ça c’est un double avantage car ça nous a permis de profiter de notre famille avant de partir et bien entendu, ça nous a évité de dépenser de l’argent pour se loger).


Avant de trouver un logement, le déménagement…

  • Un déménagement à l’international, ça se prépare…

Tout le monde à plus une ou moins une idée du déroulement d’un déménagement, et de ce que ça engendre. On pourrait se dire qu’il ne doit rien y avoir de particulier à raconter là-dessus et pourtant détrompez-vous ! Ce n’est pas « juste » un déménagement, c’est un déménagement pour l’étranger et ça n’engage pas du tout les mêmes choses qu’un déménagement sur notre territoire (français).

Dans notre cas, une fois de plus nous avions la chance d’avoir le déménagement aux frais de l’entreprise de Michaël. Son entreprise, pour ce type de « mutation », a l’habitude de travailler avec 3 grosses compagnies spécialisées dans le déménagement à l’International. Les prestations sont exactement les mêmes (même qualité d’emballage, même délais d’attente pour recevoir nos affaires sur places, même temps prévu pour l’emballage, même service de démontage/remontage de meubles et mises en carton complète). Nous avons rencontrés les 3 entreprises (pour chacune d’entre elles, un commercial s’est rendu chez nous pour établir un devis qu’il transmettrait par la suite à la société de Michaël). Nous n’avons pas eu connaissance du détail des prix mais le prix était à quelques euros près identiques d’une société à une autre. Le seul critère qui nous « restait » pour faire le choix (car nous pouvions choisir celle que nous voulions) était le feeling que nous avions eu avec les commerciaux qui étaient venus nous exposer le déroulement de notre déménagement, et éventuellement des détails quant aux contenus des informations qu’ils nous transmettaient. Nous avions d’office éliminé l’une d’entre elle, car ils étaient beaucoup plus exigeants sur le contenu que nous avions le droit d’amener (par exemple nous ne pouvions pas emporter des jouets d’enfants encore emballés dans les cartons, nous ne pouvions pas laisser des vestes de costumes sous son plastique de protection, nous ne pouvions pas emmener tous médicaments sans ordonnance…). La société que nous avions choisie était bien plus tolérante sur ce genre d’aspect (ce qui nous arrangeait franchement) et en plus le commercial s’était engagé à nous rendre un service supplémentaire, qui nous rendrait la tâche bien plus facile. Leur dépôt se trouvant dans la ville où habitent nos parents, ils nous ont donc proposé de déposer chez nos parents les affaires que nous ne pouvions pas amené aux États-Unis avec nous. Et je ne parle pas de trois bricoles, car nous avions au moins tous les meubles de notre cuisine, télé… Bref un petit camion était donc prévu à cet effet et il était plein à craquer !

Une fois la société choisie, le début de la paperasse commençait !

Il fallait donc :

- Photocopie des visas, des passeports

- Formulaire

- Une liste de TOUTES nos affaires (noter jusqu’à la paire de chaussettes) et indiquer le prix neuf (pour les assurances en cas de dommages) et sa valeur d’aujourd’hui…

Ce dernier point m’a pris 3 journées complètes !!! Un cauchemar !!!

Pour avoir une idée du coût, un déménagement comme celui-ci s’élève à environ 15 000 euros (dont 2 500 euros pour la prise en charge du voyage de notre Tobi : je donnerais davantage de détails à ce sujet dans un autre article).

  • Le jour du déménagement, ça envoie !

Tout d’abord pour faciliter le déménagement, nous avons pris le temps de déposer une partie de la petite famille chez nos parents. Les grands-parents étaient ravis d’accueillir Nolan et Tobi, et nous ça nous rendait franchement grandement service !

Selon le nombre de mètres cubes qui avaient été annoncé dans le devis, le déménagement pouvait-être plus ou moins long. Nous, pour 45m3, le déménagement s’est fait sur 2 jours (à l’origine prévu sur 1,5 jour).


En une journée, la totalité de nos meubles étaient démontés et emballés avec plusieurs épaisseurs de protection (armoire, lit, buffet, vaisselier…), la presque totalité de nos affaires étaient emballées dans les cartons, et une grande partie a été chargé. Le lendemain, ils sont revenus avec un camion beaucoup moins grand, et l’ensemble de nos affaires ne pouvait pas rentrer dans le camion (alors que la veille, il restait suffisamment de place pour charger encore des cartons, mais ils ont préféré s’arrêter de bosser à 16h30… et ont dû payer de cette erreur le lendemain en revenant avec un camion supplémentaire initialement pas prévu). Il y a eu pas mal de chose qui ont suscité un peu notre énervement lors de ce déménagement, comme la mauvaise gestion (l’histoire du chargement des camions mal anticipé et mal réparti sur les deux jours), comme l’oubli de certaines de nos affaires et cartons dans l’appartement (que nous avons ensuite dû transporter par nos soins dans notre petite 306 jusqu’à chez nos parents pour certains, et pour d’autres, que nous avons dû rapporter au dépôt de la société pour que l’on puisse les retrouver à Boston), comme encore l’état dans lequel ils ont laissé les parties communes en partant (on a retrouvé des cartons vides un peu partout), comme enfin le démontage qui a été fait tellement vite, que certaines pièces ont été perdues (vis, boulon…) et que certaines explications pour le remontage manquaient pour l’équipe américaine (mais ça, nous nous en sommes aperçus à la réception de nos affaires, une fois sur place)… En dehors de tous ces désagréments, la rapidité avec laquelle ils ont fait leur boulot était impressionnante !!! Je ne suis peut-être pas une référence pour ça, je l’accorde, mais quand même, le temps que je me charge de faire « ma petite valise pour les mois à venir », ces messieurs, à deux, avaient fini de démonter et emballer la quasi-totalité de nos meubles du séjour (vaisselier, buffet, table) et avaient déjà emballé l’ensemble de leurs contenus dans les cartons!!! OUCH !!! Bon à part ce petit début un peu laborieux pour ma part, du fait probablement de ce grand remue-ménage, nous n’avons pas arrêté pendant ces deux jours, entre autre, nous faisons également des cartons, nous devions également nous charger de démonter tout ce qui était accroché aux murs (planches, meubles cuisines…). Deux journées bien crevantes !

 

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Le matin de la première journée, avant que les déménageurs arrivent, tout était dans l’appartement à sa petite place habituelle (aucun carton n’était fait), et j’avais beaucoup de mal à imaginer que le lendemain dans la soirée l’appartement serait totalement vide !!!

Une fois les déménageurs partis le deuxième jour, nous avons pris le temps dans la soirée de nettoyer, astiquer, boucher les trous dans les murs, remettre les portes de placard d’origine… afin que l’état des lieux puissent avoir lieu comme prévu, 3 jours plus tard, le lundi matin (nous avions un emploi du temps chargé le week-end, ça nous arrangeait de ne pas avoir à repasser à l’appartement pour finir certaines choses).


Du logement temporaire…

Le logement dans lequel nous avons été pendants deux mois était situé à environ 15km à l’Ouest de Boston. Nous n’avions aucune obligation d’aller dans ce logement plutôt qu’un autre, mais celui-ci nous avait été suggéré par l’entreprise de Michaël et semblait par sa description complètement nous convenir pour un premier logement. La situation de ce logement était idéale car il se trouvait à quelques minutes seulement du travail de Michaël (4 min en voiture pour être exacte). Mais en plus, il offrait des services plutôt appréciables pour la saison estivale (piscine, salle de sport, aires de jeux pour enfants…) et un cadre assez sympathique avec une vue sur le lac. En revanche, nous avons été mis d’office dans un appartement avec 2 chambres car nous n’étions qu’un couple avec un enfant. (Il ne faut pas oublier que ces deux mois étaient à la charge de la société). De plus, le logement était entièrement meublé (rien ne manquait du canapé aux accessoires de cuisine ou serviettes de toilettes). Un avantage tout de même pas négligeable pour notre installation car ce type de logement (meublé de la sorte) a coûté à peu près 6000$/mois de loyers à l’entreprise (soit 12000$ pour deux mois), ce qui veut dire une belle économie pour nous ^^

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Table de séjour préparé pour notre venue


…Au logement définitif…

  • La recherche

Personnellement, je ne m’étais pas vraiment inquiétée pour la recherche de logement. Je savais que nous arrivions dans une période (été) ou les déménagements étaient fréquents et où donc l’offre serait assez grande. (Ici, c’est un peu comme au Canada, les hivers ne sont pas tellement chauds, pour ne pas dire glaciales, alors ils privilégient cette période pour déménager). Nous avions également deux mois, ce qui me semblait assez large comme timing pour trouver quelque chose pouvant nous convenir, puis, Michaël disposait en plus de 15 jours de congés en arrivant, ce qui nous laissé encore plus de liberté pour ces recherches. Mais enfin surtout nous devions être aidés sur place, ce qui allait grandement faciliter les recherches et surtout rendre ces recherches « efficaces ».

Finalement de mon point de vue, ça a été un vrai fiasco !!!

Pour comprendre l’origine du fiasco, il faut que j’explique comment sont pris en charge les aides, par qui…

Il se trouve que l’entreprise de Michaël collabore avec une société qui est en charge de la « relocation » de leurs salariés expatriés. Cette « relocation » comprend différents aspects :

-          La gestion du logement temporaire (propositions, prise en compte des besoins du salarié…)

-          La recherche du logement (définitif). Ça peut donc aller des conseils pour l’achat, la location, la proposition de logement sur le marché en respectant les critères du salarié (superficie, prix, localisation…). Bref le travail d’un agent immobilier.

-          L’accompagnement dans les démarches administratives (obtention du numéro de sécurité sociale, l’échange du permis de conduire, l’ouverture de compte en banque…)

-          La location d’une voiture pour une période d’un mois (aux frais de l’entreprise)

-          L’achat ou la location d’une voiture définitive (conseils, accompagnement, propositions correspondant aux critères du salarié comme le type de véhicule, de kilomètres, le prix…).

Les aspects que l’on peut considérer comme ayant été accompli par cette société, sont ceux qui sont écrits en bleu. Autant dire, que la société n’a même pas fait la moitié de son boulot. Ça paraît incompréhensible car l’entreprise de Michaël a « payé » pour que nous puissions bénéficier de services que nous n’avons jamais bénéficié. Le problème vient du fait que cette société sous-traite des services auprès d’autres sociétés, qui parfois sous-traitent encore… bref et donc lorsque nous clients, ne sommes pas satisfaits, avant que l’information retombe dans les oreilles de LA bonne personne, eh bien suffisamment d’eau sera passé sous le pont pour que notre retour n’est aucun impact réel ! Le problème était que nous avions une « date line » car il était convenu que nous restions maximum DEUX MOIS dans le logement temporaire, pour que celui-ci soit  pris en charge par l’entreprise. Il nous fallait donc absolument trouver une solution (un logement) pour après (soit pour mi-septembre au plus tard) ! C’est évident que Michaël a fait savoir auprès de son entreprise tout ce qui n’avait pas été fait correctement ! Mais le problème encore c’est que cette société ne soustraite pas toujours auprès des mêmes sociétés pour un même service. On a donc entendu des collègues de Michaël expatrié quasiment à la même période que nous, complètement satisfaits des services qu’ils ont eus. De cette manière, l’entreprise de Michaël n’a pas toujours de mauvais retour de la société qui gère l’ensemble de ces services. Du coup, c’était au petit bonheur la chance et franchement on n’ira pas se vanter d’être tombé sur les meilleurs car la plupart n’ont jamais fait leur boulot !

Pour revenir à l’aspect qui nous concerne ici, (la recherche de logement), Michaël, dès notre arrivée a pris le temps d’envoyer un mail à la société en question pour leur faire part de notre besoin, celle-ci l’a tout de suite redirigé vers une autre société, une autre personne (sous-traitance). Il a finalement pu entrer en contact avec cette personne mais de façon assez brève. Nous avons fait part de nos critères (nombre de chambres, prix…)… pas très réactif, il nous a envoyé une première liste de maison à visiter qui ne correspondait absolument à aucun de nos critères (hors-sujet). Nous avons donc pris le temps de faire des recherches de notre côté, puis nous lui avons transféré nos recherches. Nous avons attendu plus d’une semaine pour obtenir une réponse, et celle-ci était loin d’être satisfaisante. Il nous a annoncé que la première maison n’était plus à louer (en même temps vue son temps de réaction, je n’étais même pas étonnée qu’elle ne soit plus sur le marché) et l’autre maison n’était pas dans sa « zone de travail » (pourtant proche Boston), alors qu’à aucun moment nous étions, « en tant que client », censé être limité dans nos zones de recherches (la recherche est assez compliquée, inutile de rajouter une couche de restriction). Michaël, lui a donc renvoyé un mail pour indiquer le nouveau budget que nous étions prêt à engager (revue à la hausse biensûr) donc ceci aurait dû faciliter les recherches, mais après ce jour nous n’avons plus reçu aucun mail de sa part ! C’est à partir de ce moment-là, que nous avons envisagé les choses autrement. Nous avons tout simplement réfléchi à nos exigences de départ, nos critères d’aujourd’hui, à la possibilité de rester dans cette résidence en y notant son potentiel et ses points négatifs, et en gros ça a donné quelques choses comme ça :

  • Les critères de départ, l’idéal ou l’utopie…

Loyer : Pas plus de 2500$/mois (les loyers sont chers ici, vous l’aurez compris !... ça à l’air beaucoup plus cher qu’à Paris, en fait il faut mettre les choses dans leur contexte… les salaires sont aussi plus élevés… donc ça revient quasiment à la même chose… peut-être pour nous un peu plus cher quand même car ici nous n’avons aucune aide L)

Superficie : Ce qui nous importait c’est plutôt le nombre de chambre : 3 au minimum (une pour nous, une pour Nolan et une pour recevoir famille et amis).

Un garage : En France, on avait tendance à utiliser l’espace garage de la maison de nos parents pour laisser des affaires que nous n’utilisions pas souvent… nous avons emporté une partie de ses affaires, nous espérions donc avoir un espace « garage » ou un grand espace de « stockage » pour entreposer ces affaires.

De la lumière : Ça c’est mon exigence personnelle mais vivre dans un lieu sombre, ça me fou le cafard, j’ai besoin de lumière !

Une cuisine ouverte ou semi-ouverte : Plus pratique pour surveiller un enfant en bas-âge lorsque l’on cuisine sans avoir à le mettre dans la même pièce que nous (d’autant plus que la cuisine est un lieu plutôt dangereux pour les enfants).

Un jardin privé clos : Ça c’est pour le petit paradis de notre Tobi. Le pépère a toujours vécu en appartement, il vieilli, et nous avions l’espoir de lui offrir un peu d’espace extérieur pour sa retraite.

La localisation : Pas trop loin du boulot de Michaël (pour qu’on puisse profiter un peu de nos soirées ensemble)/ pas trop loin de Boston (pour conserver mes chances de trouver plus facilement une agence lorsque je serais prête).

Un appartement en bon état : En tant que locataire, on n’a pas envie de dépenser de l’argent dans des travaux d’un bien qui ne nous appartient pas, c’est juste logique.

Un espace bureau : Pas forcément une pièce dédiée entièrement à l’aménagement d’un bureau mais plutôt un coin bureau dans une chambre (pour que Michaël puisse faire du télétravail, durant les jours de tempête neige par exemple)… et oui on pense à tout !

Un environnement appréciable/vivant: Des aires de jeux à proximité, des commerces,…

Un espace pour peindre  (une véranda / une pièce): Ca c’est un peu la cerise sur le gâteau pour moi… bref un critère un peu utopique quoi…

Deux SDB : Pour que la cohabitation soit plus agréable lorsque nous recevrons nos proches (chacun sa SDB).

  • Les critères après revue (le concret, le réel)…

Le loyer : jusqu’à 2900$/mois

Que les chiens soient acceptés : (En France on n’a pas ce problème, on n’est pas obligé de donner ce genre de détail mais ici dans le Massachussetts, les chiens ne sont pas toujours accepté dans tous les logements, c’est donc un critère que nous n’avions pas prévu à l’origine qui s’est rajouté à notre courte liste… juste de quoi nous faciliter la tâche). C’est en fait un critère super important car on ne peut en aucun cas le supprimer !

Superficie : 3 chambres au minimum (Hors de question de supprimer la famille ou les amis de notre vie, sinon c’est clair que nous ne serions pas venus jusqu’ici s’il avait fallu faire une croix sur notre entourage). On peut faire des sacrifices mais pas à ce point!

La localisation : Pas trop loin du boulot de Michaël / pas trop loin de Boston

J’estime que c’est un critère important car il a un réel impact sur notre quotidien. Certains collègues de Michaël habitent dans le New Hamphire. Les loyers sont bien moins chers, les maisons gigantesques mais c’est ça veut dire minimum 1h30 de trajet. D’une pour celui qui bosse c’est l’enfer, le risque d’accident se multiplie, la fatigue aussi... Et de deux pour ceux qui sont à la maison c’est aussi frustrant… c’est 3h de temps perdus qu’on aurait pu passer ensemble, en famille ! Chacun voit midi à sa porte mais moi je n’y vois aucun intérêt, en tout cas, pas pour la vie que je souhaite avoir ici.

Un appartement en bon état : Les loyers sont déjà excessifs alors il était presque impensable de se retrouver dans un appartement où l’hygiène, la sécurité... laissent à désirer ! (ceci est encore plus important du fait que nous ayons un enfant en bas-âge). Ce genre de manque aurait certainement dû nous obliger à engager des frais supplémentaires pour un bien qui ne nous appartient pas ! Bref impensable vu le prix du loyer !

Un espace extérieur clos/ un jardin privé clos : Nous avions une petite terrasse dans notre dernier appartement en France, je me voyais mal, tout quitter pour trouver un appartement moins bien… Mais nous avons quand même dû revoir les choses à la baisse, et dire à dieu à une possibilité d’avoir un petit jardin privatif. Nous avons un petit espace extérieur tout de même (terrasse).

Un environnement appréciable/vivant: Au début, on avait prévu une voiture pour deux, donc il était hors de question que je me retrouve dans la campagne avec rien à proximité !

De la lumière : Ça n’est bien évidemment pas le critère principal face au reste qui est « plus important » car il ne concerne que moi. Mais c’est un critère qui me tient à cœur car la lumière est pour moi un vrai besoin !

  • Les critères du logement trouvé…

Tous les critères que nous avions rassemblés (après revue), étaient bien présents dans le logement que nous pouvions avoir dans cette résidence (je dirais toutefois, que le séjour n’était pas assez lumineux mais les autres pièces l’étaient, ça permettait de faire la balance). Nous avons dû définitivement faire une croix, comme on se l’était dit, sur certains critères (garage, jardin, une véranda bien évidemment et l’espace bureau reste envisageable mais compliqué), mais nous avions nos critères principaux rassemblés et quelques autres de bons points en plus (une cuisine avec une ouverture sur séjour, une vue exceptionnelle sur le lac depuis notre cuisine et notre chambre !).

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vue de notre chambre sur le lac


L’emménagement

Nous avions sympathisé avec un couple américain de la résidence très sympa ! Ils ont également une petite fille de l’âge de Nolan et comme moi, la maman ne travaille pas pour le moment, et s’occupe de sa fille. Elle m’avait donc très gentiment proposé de garder Nolan pour cette journée d’aménagement, ce que je n’ai pas pu refuser !!! Ça nous a clairement facilité la tâche car nous étions tous les deux disponibles. Je ne parle pas de Tobi car il n’était pas encore à nos côtés (il nous a rejoints deux mois après notre arrivée aux USA. C’était un choix volontaire, nous voulions simplement lui éviter le stress de l’aménagement et pouvoir l’accueillir au milieu d’objets, de meubles pouvant lui rappeler « sa maison », son environnement, pour qu’il se sente tout de suite bien).

J’appréhendais énormément cet aménagement, car je nous imaginais rester une éternité au milieu des cartons un peu déballés dans toutes les pièces, des objets trainant un peu de partout dans chaque pièce avec l’angoisse que Nolan attrape un objet dangereux potentiellement égaré au milieu de tout ce chantier! Au final avec le recul je peux dire que cet aménagement c’est plutôt bien passé ! L’équipe était certes beaucoup moins dans la précipitation que l’équipe parisienne (franchement un peu plus lente), mais personnellement ça avait plutôt tendance à me rassurer car ça me donnait l’impression qu’ils prenaient le temps de « bien faire les choses » et qu’ils prenaient soin de nos affaires, de nos meubles. Je pense notamment au remontage de nos meubles (ils ne possédaient pas la notice et devaient tant bien que mal se débrouiller pour que les meubles soient remis sur pieds). Personnellement, je pense qu’il est donc plus facile de « démonter » les meubles, que de les remonter sans réelles instructions. La bonne nouvelle c’est que nos meubles étaient tous remis sur pieds en fin de journée, la moins bonne c’est que d’une, certains meubles étaient abîmés (dû notamment au mauvais démontage de l’équipe française) et de deux, on s’est aperçu que certains éléments n’avaient pas été monté correctement. Mais l’équipe américaine n’était pas complètement responsable de ceci, car l’équipe française avait trouvé le moyen d’égarer certaines pièces (boulon pour notre table de séjour par exemple). Finalement, à leur départ en fin de journée, il nous restait quelques cartons à déballer mais pas tant que ça car le plus gros avait été fait. Même pas un mois après notre installation, nous pouvions considérer que nous étions bien installés (plus rien ne traînait, plus rien n’attendait d’être rangé, accroché ou fixé sur un mur, …).

Aujourd’hui deux mois après notre installation, on se sent complètement chez nous et le déménagement, l’aménagement ne fait plus que parti d’un de nos souvenirs, pas lointain mais presque ^^ Voilà une bonne chose de faite ! Il y encore beaucoup à dire sur notre installation, mais tout finira pas venir dans de  nouveaux articles !

De nouvelles photos viendront prochainement alimentées cet article (si biensûr je les retrouve car je les avais malheureusement stocké dans l'ordinateur qui m'a laché). 

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